Royan
A la chute de l’Empire, la ville et sa région n’échappèrent pas aux ravages des invasions barbares et des Vikings, et il fallut attendre le tournant du premier millénaire pour que les monastères et les seigneuries locales permettent à ce petit bourg fortifié de regagner un semblant de prospérité. Appartenant au duché d’Aquitaine, Royan revint aux Anglais qui la ceinturèrent d’une épaisse muraille, ce qui ne l’empêcha pas de croître. Mais au moment des guerres de Religion, la cité devint le repaire de Protestants, ce qui conduisit à sa destruction par les armées royales au XVIIe siècle, la laissant exsangue, redevenue un humble village de pêcheurs.
Détruite par les bombardements.
Ce fut seulement au XIXe siècle avec la vogue des bains de mer que Royan recouvra un certain lustre, réaménageant son habitat et profitant de la construction d’un casino. Le Second Empire, à l’image d’une bonne partie de la côte Aquitaine, permit à la ville de se moderniser et de voir ses commerces fructifier, un phénomène accentué par l’arrivée du chemin de fer. Royan devint alors très prisée par les bourgeois parisiens et même étrangers. Un essor à peine freiné par la Première Guerre mondiale à la suite de laquelle l’activité touristique reprit de plus bel. Mais les bombardements de la Seconde Guerre mondiale détruisirent la quasi totalité du centre-ville qui fut reconstruit en suivant un projet d’urbanisme d’avant-garde pour l’époque. Attirant un nouveau tourisme séduit par la création d’un port de plaisance et de nombreuses manifestations culturelles.
Une urbanisation avant-gardiste.
Dans l’espoir d’une arrivée prochaine du TGV qui ne pourrait qu’accroître son intérêt touristique, Royan tente de mettre en valeur son patrimoine singulier, héritier de sa reconstruction avant-gardiste d’après-guerre, mélange hétérogène d’architectures. N’hésitant pas à se remettre en question en réaménageant le centre commerçant de la ville et en envisageant la construction d’équipements culturels ou immobiliers. D’autant que son bassin d’emplois, en plus de ses activités portuaires, essentiellement basé sur les services et le tertiaire avec centres commerciaux, casino, établissements de santé, reste attractif.
Une ville éminemment touristique.
Entre belles villas des années 1900 le long de ses cinq plages, résidences des années 1950, et constructions récentes, Royan présente un parc immobilier hétérogène à des prix qui restent accessibles en dépit de sa situation balnéaire privilégiée. Front de mer de Pontaillac, Voûtes du port, quartier résidentiel du Parc, de nombreux secteurs sont aménagés avec un habitat composé d’autant d’appartements que de maisons individuelles, et dont le taux de résidences secondaires dépasse les 40%.