Rosny-sous-Bois
Au tournant du premier millénaire, ces terres furent peu à peu défrichées, le plus souvent par des moines. Période au cours de laquelle Rodoniacum entra dans l’Histoire, petit hameau serré autour de son église, possession de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Dont les habitants s’affranchirent au XIIIe siècle, moyennant finances. Petit bourg agricole, cultivant surtout la vigne comme il en était l’usage pour les terres ecclésiastiques, souffrant de famines récurrentes, Rosny ne fut pas épargnée par la guerre de Cent Ans ni par les guerres de Religion.
Une lente urbanisation.
Rosny n’entama son développement qu’au XVIIIe siècle, voyant s’édifier quelques grandes demeures alentour, dont les châteaux de Nanteuil ou d’Avron, enfin désenclavée par la route au siècle suivant. Bien que protégée par un fort construit dans les années 1840, la commune fut dévastée en 1870 par les Prussiens en route pour Paris. Peu touchée par la révolution industrielle, terre de maraîchages pour l’essentiel et de vigne jusqu’à la crise du phylloxéra, Rosny s’urbanisa lentement, tirant profit de ses carrières de gypse qu’elle exploitait depuis le XVIIe siècle pour fabriquer du plâtre.
Un grand centre administratif et commercial.
Si Belle Epoque et Années Folles permirent aux Parisiens de découvrir les guinguettes des bords de Marne, Rosny-sous-Bois ne connut ses premiers lotissements collectifs que dans les années 1930, une politique de grands ensembles qui allait se poursuivre après-guerre. Après avoir dépendu de la Seine-et-Oise, la cité francilienne intégra le 1er janvier 1968 la Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui, siège d’administrations comme le centre d’information routière mais aussi de grands groupes, Rosny abrite un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel avec, notamment, le centre commercial Rosny 2.
De nombreuses infrastructures.
Desservie par plusieurs autoroutes, le RER et le train, et bientôt par le tramway et le métro, Rosny-sous-Bois abrite d’innombrables équipements et infrastructures parmi lesquels des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, l’école nationale des arts du cirque, un cinéma multiplexe et des salles de spectacles sans omettre les installations sportives avec piscine, golf et centre équestre, ou culturelles avec les musées du chemin de fer ou d’histoire locale, et même une ferme pédagogique.
Un immobilier idéalement situé.
A un quart d’heure de la gare Saint-Lazare ou des aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et d’Orly, labellisée trois fleurs, Rosny-sous-Bois consacre plus de 10% de son territoire aux espaces verts. Et abrite un parc immobilier composé à 21% de maisons individuelles où se côtoient quelques belles maisons bourgeoises, des immeubles collectifs réhabilités et des secteurs pavillonnaires. Une commune appréciée par les familles pour ses quartiers calmes et son centre-ville rénové, à seulement cinq kilomètres de Paris.