Roquebrune-Cap-Martin
Des Romains qui construisirent les via Julia Augusta et Aurelia, favorisant l’implantation de relais de poste dont celui de Lumone, prémices de Roquebrune-Cap-Martin. Annexée au royaume franc au Ve siècle, la région subit les invasions sarrasines qui forcèrent les habitants à se réfugier à l’intérieur des terres. Les Sarrasins boutés hors du territoire, une forteresse fut bâtie par le comte de Vintimille pour leur interdire tout retour, ce qui n’empêcha pas les luttes récurrentes entre comté de Provence et la république de Gênes qui s’en disputaient le territoire, les Italiens l’emportant finalement.
Au sein d’une principauté.
De nombreux monastères s’implantèrent, dont l’abbaye de Lérins dont les moines défrichèrent le site de Roccabruna. Au XIVe siècle, le domaine revint aux Grimaldi qui avaient fui les guerres génoises pour s’installer à Monaco. Jusqu’à la Révolution, Menton, Monaco et Roquebrune formèrent un état indépendant, une principauté qui fut brièvement annexée à la France puis recouvra son indépendance à la chute de l’Empire, sous protectorat du roi de Sardaigne. Au milieu du XIXe siècle, Menton et Roquebrune firent pourtant sécession et rejoignirent la France en 1860 à l’instar du comté de Nice et du duché de Savoie.
Un haut lieu de villégiature.
Au XIXe siècle, la vogue des bains de mer battait son plein sur le littoral méditerranéen, ce qui permit à Roquebrune d’échapper à une économie agricole et marchande en faveur des activités touristiques. Un lieu de villégiature prisé par les grands de ce monde, artistes et industriels, qui vit fleurir hôtels particuliers et villas Belle Epoque, indissociable du succès de la Riviera française promue par le Second Empire. Une destination de privilégiés bientôt rejoints par le tourisme populaire des congés payés dès l’entre-deux-guerres.
Un village médiéval pittoresque.
Fier de son château et de son église Sainte-Marguerite du XVe remaniée au XVIIIe siècle, l’ancien village médiéval est également prisé pour ses sentiers balisés, propices à de belles randonnées jusqu’à Menton ou vers le Mont-Gros. Et met à la disposition des Roquebrunois des établissements scolaires jusqu’au lycée, une école de musique et de nombreuses installations sportives avec piscine, stades et gymnases, sans omettre tous les loisirs nautiques ou de bord de mer.
Un immobilier éminemment cossu.
Au pied des Alpes, entre Monaco et Menton, bien desservie par la route et le train, Roquebrune-Cap-Martin se partage entre les ruelles du vieux village pittoresque et les belles villas de Cap Martin dans un environnement éminemment cossu. Et abrite un parc immobilier composé à 47% de résidences secondaires ou occasionnelles et à 16% de maisons individuelles où se côtoient résidences de standing, secteurs pavillonnaires et architecture touristique.
