Reims
...bénéficiant d’un centre administratif, de voies d’accès aménagées, d’un artisanat développé. Si les invasions barbares obligèrent les habitants à se retrancher derrière leurs murailles, la christianisation apporta richesse et développement. Et Clovis, baptisé dans la cathédrale de Reims, allait conduire tous les rois de France, hormis Henri IV, à être sacrés dans la capitale champenoise. A la Renaissance, la ville se réaménagea avec la construction de nombreuses demeures bourgeoises et d’hôtels particuliers, les maisons de bois et de torchis cédant la place aux bâtiments de pierre.
Une ville à reconstruire.
Reims conserva sa richesse tout au long des siècles et même si la Révolution lui fit perdre ses privilèges issus de la religion, elle n’en poursuivit pas moins sa croissance jusqu’au XIXe siècle, entraînant une démographie largement positive et une refonte de son urbanisation avec la construction d’habitats nouveaux. Après les dommages de la Première Guerre mondiale, évalués à près de 60% de la ville, Reims dut se reconstruire à nouveau, prête à affronter un XXe siècle qui lui fut favorable.
Une activité économique diversifiée.
Si Reims a toujours commercialisé son vin de champagne, elle s’enrichissait aussi de ses foires et de son industrie textile florissante. A la faveur de la révolution industrielle, la ville s’étendit au-delà de ses enceintes, tandis que l’agriculture se faisait céréalière, profitant du chemin de fer et des voies fluviales pour accroître son commerce. L’industrie se diversifia, et le négoce du champagne entraîna l’implantation de nombreuses manufactures d’emballage, de verrerie, de transport. Aujourd’hui, en plus d’une agriculture et d’une viticulture prospères, pour échapper à la désindustrialisation, Reims a misé sur le tertiaire d’une part et sur les nouvelles technologies d’autre part, disposant d’une économie diversifiée qui la met à l’abri des aléas des crises mondiale.
Ville des rois de France.
Emblème d’une boisson connue du monde entier, Reims profite de la communauté d’agglomération Reims Métropole et de ses indéniables atouts : réseau routier dense, tramway, TGV qui met la ville à trois quarts d’heure de Paris, attirant de plus en plus les populations actives parisiennes. Aux côtés de son université dont la création remonte au XVIe siècle, la commune dispose de nombreux établissements d’enseignement supérieur, d’un centre hospitalier universitaire, d’innombrables équipements sportifs et de loisirs. Par ailleurs, ville d’Art et d’Histoire, Reims jouit d’un important patrimoine architectural dont trois bâtiments inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, la cathédrale Notre-Dame, le palais de l’archevêque de Reims et l’ancienne abbaye Saint-Rémi.
Des prix immobiliers hétérogènes.
Entre immeubles bourgeois du centre-ville et quartiers des années 1970, maisons de ville ou bâtiments de pierre de taille et nouveaux ensembles urbains, Reims présente un habitat hétérogène dont 21% se composent de maisons individuelles. Car si le centre-ville se montre attractif, ce qu’attestent les prix de l’immobilier, les secteurs périphériques séduisent par leurs bas coûts, notamment dans les friches industrielles qui ont été urbanisées et participent au réaménagement de la cité avec de petites zones résidentielles bien loties en espaces verts.