Redon
Qui formeront en quelques décennies un hameau, tirant profit d’une abbaye bénédictine riche et réputée. Dévastée à plusieurs reprises par les Normands, par des pillards, Redon prospéra tout de même, notamment grâce à son port franc, se ceignit enfin de remparts au XIVe siècle, ce qui ne l’empêcha pas d’être assiégée à plusieurs reprises lors des guerres de succession du duché de Bretagne. Devenue française, la ville se développa paisiblement autour de son port, et ne souffrit guère de la Révolution.
Un carrefour fluvial.
Depuis toujours, à Redon, on cultivait la vigne mais on bénéficiait aussi du commerce fluvial puisque les bateaux de l’Atlantique pouvaient remonter le fleuve jusqu’à la cité bretonne, où les marchandises débarquées étaient acheminées jusqu’à Rennes. Un négoce de vins, poissons, métallurgie, charbon, matériaux de construction, qui allait servir la bourgeoisie redonnaise. Devenue carrefour fluvial au XIXe siècle grâce au canal Nantes-Brest et à la construction d’un bassin, Redon sut également profiter du chemin de fer qui se substitua à la batellerie et permit le tourisme du XXe siècle. Aujourd’hui, Redon est restée industrielle, notamment dans la sous-traitance automobile, la cosmétique, l’électronique, dans un bassin d’emplois essentiellement tertiaire.
A trois heures de Paris.
Tirant parti de la communauté de communes du Pays de Redon qui regroupe vingt-quatre municipalités, non loin du parc naturel régional de Brière et de la forêt de Brocéliande, la cité bretonne offre un cadre de vie paisible au carrefour des canaux bretons, grâce à son port, à son patrimoine historique avec hôtels particuliers, quelques monastères remarquables dont l’abbaye Saint-Sauveur. Mais les Redonnais profitent également de nombreux équipements sportifs et culturels avec théâtre, cinéma, piscine notamment et d’une gare TGV qui conduit à Paris en moins de trois heures.
Un immobilier peu coûteux.
A soixante kilomètres de Nantes et de Rennes, à cinquante kilomètres de Vannes, à quelques encablure de l’océan et du golfe du Morbihan, Redon tire aussi parti de l’expansion des grandes villes voisines. Et offre un parc immobilier attractif composé à 54% de maisons individuelles, entre maisons à pans de bois du XVIe au XVIIIe siècle dans un quartier piétonnier, riches demeures d’armateur du XVIIIe siècle, mais aussi de nombreuses constructions récentes, avec des tarifs extrêmement avantageux aussi bien dans le locatif qu’à l’achat, attirant dès lors les populations actives des grandes villes proches bien plus coûteuses.