Rambouillet
...le domaine de Rambouillet n’apparut qu’au tournant du premier millénaire, siège d’un château autour duquel s’agrégèrent quelques hameaux. Appartenant à la maison de Monfort, le domaine revint à la famille d’Angennes au XVe siècle qui le conserva près de cinq siècles durant. Brièvement conquise par les Anglais, Ramboullet assista à la mort de François Ier d’une septicémie puis devint le rendez-vous de chasse privilégié des rois de France qui firent profiter la ville de nombreux privilèges qui en assurèrent la croissance économique et démographique.
Une cité ducale.
Erigée en marquisat au XVIIe siècle, la ville comptait un peu plus de 800 habitants, et le château connut de nombreux aménagements, notamment par François le Vau, ainsi que le démantèlement de ses fortifications. A la fin du siècle, le domaine fut revendu à Joseph Fleuriau d’Armenonville qui restaura le château et le parc avant de les céder au comte de Toulouse, fils de Louis XIV qui en fit un duché-pairie. Le château fut agrandi, des canaux creusés, le parc étendu, des travaux que reprit Louis XVI qui décida de redessiner la ville qui n’était alors qu’un humble bourg, entraînant l’immigration de nombreux ouvriers formant de nouveaux quartiers, un projet partiellement avorté avec la chute de la monarchie.
Une commune qui s’urbanise.
A la Révolution, le domaine fut déclaré bien national, le mobilier et les œuvres d’art du château furent vendus ou déplacés. Il fallut attendre le Premier Empire pour que Rambouillet renoue avec la prospérité quand Napoléon en fit le chef-lieu d’arrondissement de la Seine-et-Oise. A la Restauration, Rambouillet reçut fréquemment la visite de Louis XVIII et de Charles X qui y venaient chasser, ce dernier y abdiquant le 2 août 1830. Le XIXe siècle fut celui de l’urbanisation de la cité, avec la construction notamment d’une gendarmerie, d’établissements scolaires et vit la transformation du château en résidence d’été des présidents de la république, favorisant dès lors la croissance de la ville.
Touristique et commerçante.
Au milieu du XIXe siècle, Rambouillet comptait près de trois mille cinq cents habitants. L’arrivée du chemin de fer renforça l’économie de la ville et surtout son urbanisation pour répondre à une démographie croissante, voyant se multiplier les belles demeures d’une bourgeoisie commerçante ou industrielle. Aujourd’hui, la commune joue la carte du tourisme et du commerce, avec un bassin d’emplois tertiaire à près de 90%, même si elle dispose d’un parc d’activités et est membre de la Cosmetic Valley.
Une ville d’histoire.
Bien que largement détruite à la fin du XIXe siècle, Rambouillet a conservé nombre de ses vestiges historiques avec le château et son parc, bien sûr, mais aussi la résidence des présidents, la laiterie de la Reine, la Bergerie nationale, le palais du roi de Rome, notamment. Par ailleurs, les Rambolitains profitent de nombreux équipements publics dont une médiathèque, un cinéma multiplexe, un théâtre, d’innombrables installations sportives avec stades et gymnases, tennis, salles de sport, hippodrome, piscine. Et culturels avec un pôle de spectacles et de conférences en cours de réalisation, les musées du jeu de l’oie et Rambolitrain, un conservatoire de musique et de danse, des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi des centres de formation et IUT.
Un cadre de vie singulier.
Ville d’Arts et d’Histoire depuis 2006, à 50 km de Paris entre Versailles et Chartres, dotée d’une forêt de 30000 hectares mais aussi de 500 hectares de terres agricoles, Rambouillet offre un habitat singulier et remarquable sur un territoire essentiellement rural et forestier, réputé pour son cadre de vie. Composé à 43% de maisons individuelles, son parc immobilier mêle demeures bourgeoises de la Belle Epoque, maisons de ville traditionnelles, quartiers pavillonnaires en périphérie, ou logements collectifs, voire des constructions très récentes.