Quincy-sous-Sénart
Des hameaux qui furent pour la plupart désertés lors des invasions barbares, bientôt repeuplés par les Francs. Quincy apparut dans l’Histoire au XIIe siècle, possession des chanoines de la montagne Sainte-Geneviève à Paris. Un domaine qui fut démembré au XVIe siècle et dont les fiefs passèrent de main en main au fil du temps sous l’égide de seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. Il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que le village devienne paroisse autour de son église Sainte-Croix édifiée deux siècles plus tôt.
Une chasse royale.
Le comte de Provence, futur Louis XVIII, racheta les fiefs du Grand-Quincy et du Petit-Quincy ainsi que le domaine de Brunoy, pour tirer profit de la chasse royale de la forêt de Sénart. Mais la Révolution allait disperser tous ces biens aristocrates et ecclésiastiques tandis que Quincy devenait sous-Sénart pour se différencier des autres Quincy régionaux.
Un lieu de villégiature.
Au milieu du XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer transforma peu à peu la commune en lieu de villégiature pour les bourgeois de Paris qui y firent construire leurs maisons de plaisance. Puis Quincy-sous-Sénart perdit son caractère rural au profit de lotissements de Parisiens qui y fréquentaient les guinguettes et finirent par s’y installer.
Un environnement forestier.
A une trentaine de kilomètre au sud-est de Paris, desservie par le RER, Quincy-sous-Sénart a su conserver son église Sainte-Croix du XVIe siècle remaniée au XVIIe siècle, le château Leroy du XIXe siècle. Et met à la disposition des Quincéens un conservatoire de musique et de danse, un lycée professionnel, une salle de spectacles et des équipements sportifs. Ville résidentielle dont près de la moitié de sa superficie est occupée par la forêt de Sénart, le cité essonnienne abrite un parc immobilier composé à 63% de maisons individuelles.