Quimper
Quimper fut placée sous la protection d’un évêque qui y fit construire une église cathédrale. Comme souvent en France, à ces mêmes époques, le pouvoir était disputé entre tenants du féodalisme et ecclésiastiques, conduisant à de sempiternelles luttes intestines. Ce qui n’empêcha pas la ville bretonne de prospérer, avec plus de quatre mille habitants dès le Moyen-Age. Riche et bourgeoise, elle s’étendit au-delà de ses murailles qui peu à peu disparurent, accueillant de nombreux ordres monastiques qui laissèrnt un imposant patrimoine architectural. Après les désastres révolutionnaires, Quimper sut se reconstruire, profitant de l’arrivée du chemin de fer pour participer à la Révolution industrielle.
Une croissance industrielle et démographique.
Ville de commerce grâce à sa production agricole, Quimper exploita un temps le charbon puis la houille mais se fit surtout connaître pour ses faïenceries dès le XVIIIe siècle. L’artisanat s’organisa pour devenir manufactures au tournant du XXe siècle, avec des usines agroalimentaires, textiles, mécaniques aussi. Aux belles heures du Front Populaire, on construisit de nombreux lotissements pour accueillir les ouvriers qui côtoyaient alors les demeures bourgeoises du centre historique. Mais dès après-guerre, pour répondre à une démographie galopante, Quimper annexa ses faubourgs, bâtit de grands ensembles mais aussi des quartiers résidentiels. Aujourd’hui, avec ses imposantes infrastructures routières, ferroviaires et aériennes, Quimper assure la croissance de ses zones industrielles et de sa technopôle.
Une politique culturelle et touristique.
En organisant les Etats généraux de la Culture en 2008, Quimper affichait sa volonté de développer sa politique culturelle, ce qui conduisit à la réhabilitation de nombreux édifices dont la cathédrale Saint-Corentin, mais aussi à la construction de multiples équipements publics : salles de cinéma en multiplex, galerie commerciale en centre ville, parc des expositions et des congrès notamment. Mais Quimper est également classée ville d’Art et d’Histoire, sachant mettre en valeur un patrimoine architectural unique dans un centre-ville rénové, doté de rues piétonnes.
Un futur prometteur.
Si Quimper présente un parc immobilier hétérogène, entre maisons à pans de bois, quartiers anciens et constructions récentes, elle n’en demeure pas moins attractive pour les candidats à l’investissement immobilier, que ce soit en résidence principale ou secondaire, la ville se montrant un parfait point de départ pour un tourisme régional. Avec à peu près autant de maisons individuelles que d’appartements, les logements affichent un prix modique aussi bien en location qu’à l’achat. Qui devraient connaître une revalorisation avec l’arrivée du TGV en 2016 qui réduira le voyage vers Paris à trois heures, ouvrant de nouvelles perspectives de développement à l’illustre cité bretonne.