Quiberon
marquant par ailleurs, le début de la christianisation. Quiberon était alors une île qui, victime d’un déboisement forcené, devint peu à peu une presqu’île en raison du déplacement progressif des bancs de sable. Au XIIe siècle, un monastère s’y implanta puis, à l’époque féodale, le site devint une châtellenie, Queberoen, avant d’être rattaché à la France, avec toute la Bretagne, au XVIe siècle.
Une ville dévastée et reconstruite.
Une presqu’île qui se peupla à mesure qu’elle était défrichée par les moines de Sainte-Croix, possession des comtes de Vannes, puis connut d’incessants sièges et conquêtes des Anglais, menant à la destruction de ses hameaux au XVIIIe siècle. Finalement fortifiée pour y résister par le duc de Penthièvre, Quiberon fut pourtant dévastée à la Révolution par les guerres de Vendée et des Chouans. Demeurée un important port de pêche, la cité bretonne bénéficia, au siècle suivant, de l’invention de la conserve, voyant s’établir sur son territoire des conserveries, notamment des usines à sardines
Premier port sardinier français.
Devenue le premier port sardinier de France, Quiberon allait également profiter de la vogue des bains de mer et du tourisme grâce à l’arrivée du chemin de fer. La ville se modernisa, s’urbanisa, construisit un casino, voyant s’édifier de belles demeures bourgeoises. Après-guerre, les bénéficiaires des congés payés, l’implantation d’un centre de thalassothérapie, assurèrent l’essor économique et démographique de la presqu’île. Aujourd’hui, Quiberon reste touristique mais tire également profit de ses ports de pêche, Maria, et de plaisance, Haliguen, ainsi que de sa zone d’activités au nord de la ville.
Un patrimoine préhistorique.
Dotée d’un riche patrimoine avec, notamment, des mégalithes entre menhirs et dolmens témoins de la longue histoire du lieu, le château Turpault du début du XXe siècle, le fort de Penthièvre, la tour de Locmaria, l’hôtel de ville du XIXe siècle, la commune dispose également de nombreux équipements dont profitent les Quiberonnais, une gare et un aérodrome bien sûr, mais aussi des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma, une piscine et une base nautique, sans compter le golf, le casino et une dizaine de plages.
Le long d’une côte sauvage.
A une cinquantaine de kilomètres de Vannes, à 150 km de Rennes ou de Nantes, située à l’extrémité de la presqu’île, Quiberon abrite un parc immobilier composé à 66% de résidences secondaires et à 72% de maisons individuelles où se côtoient belles villas des années 1930 en bord de l’océan, immeubles collectifs et constructions récentes. Au cœur d’une côte sauvage sous protection du conservatoire du littoral, réputée pour ses randonnées le long de sa cinquantaine de kilomètres de sentiers.