Puteaux
Dépendants de la paroisse de Suresnes et de l’abbaye de Saint-Denis, ses habitants furent affranchis moyennant finances au milieu du XIIIe siècle. Un village dont le nom évolua au fil des siècles, Puteoli puis Putiauz, et qui fut cédé au XVIIe siècle aux dames de la maison royale de Saint-Cyr. Epoque à partir de laquelle nobles et notables s’y firent bâtir leurs maisons de plaisance, la duchesse de Guise ou le duc de Grammont entre autres. Au XVIIIe siècle, Puteaux comptait 700 habitants et comportait encore de nombreuses vignes. Au siècle suivant, l’arrivée du chemin de fer et l’implantation de manufactures favorisèrent sa démographie.
Une défense commémorée.
Peu à peu les terres agricoles cédèrent la place à l’industrie textile, à une fabrique d’encres d’imprimerie, les établissements Lorilleux, puis à l’industrie automobile avec de grandes marques comme De Dion-Bouton et à l’aéronautique. Après la défaite de Sedan, alors que les Prussiens marchaient vers Paris, une bataille fit rage sur les hauts de Puteaux où une place commémorative fut construite sous l’appellation La Défense, appelée à une formidable destinée. Industrialisée, la commune se lotit dans l’entre-deux-guerres, accueillant de nombreux artistes, notamment des peintres qui formèrent un groupe lié au cubisme.
Une commune résolument moderne.
En dépit de la terrible inondation de 1910 qui ravagea la petite ville, manufactures et artisanat restèrent majoritaires jusqu’à l’implantation du quartier d’affaires de La Défense sur une partie du territoire putéolien, entraînant l’urbanisation accélérée de la commune, le tertiaire se substituant à l’industriel. En 1964, lorsque la région parisienne fut réorganisée, Puteaux fut intégrée au département des Hauts-de-Seine. Grandes tours de bureaux, parc des exposition du CNIT, centre commercial des Quatre-Temps, marquèrent l’entrée de Puteaux dans l’ère moderne.
Dotée de nombreux équipements publics.
A proximité de Paris et du bois de Boulogne, traversée par la nationale 13, Puteaux recèle un patrimoine intéressant avec, notamment, l’église Notre-Dame de la Pitié du XVIe siècle, le théâtre Henri-Martin du début du XXe siècle, le moulin de Chantecoq reconstruit au XVIIIe siècle. Et met à la disposition des Putéoliens des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, le Naturoscope pour l’éducation à l’environnement, un théâtre et un hôpital, sans oublier les nombreuses installations sportives.
Un immobilier très attractif.
Desservie par le RER à la Défense et par le train de Saint-Lazare sur les hauts de la ville, par les bus de la RATP, Puteaux présente une physionomie singulière entre les quartiers du vieux bourg et ses petits immeubles le long de ruelles pavées, les grands immeubles collectifs, et bien sûr les tours de La Défense qui occupent un quart de sa superficie. Et abrite un parc immobilier aux prix singulièrement attractifs pour une commune de la région parisienne, composé à 3% de maisons individuelles.
