Pringy
Lors de l’occupation des Gaules par Rome, de nombreuses voies furent tracées afin de faciliter le passage des troupes vers le nord mais aussi les échanges. Idéalement située, la région de Melun devint rapidement un carrefour commercial. Entre la chute de l’Empire et l’instauration du régime féodale aux premières heures du deuxième millénaire, après les invasions barbares puis normandes, le territoire fut partiellement déserté en dépit d’une christianisation précoce.
Un lieu de rencontre royal.
Pringy se forma au fil du temps par la réunion de petits hameaux disparates au cœur d’un pays divisé en d’innombrables fiefs féodaux jusqu’à ce que le comté de Corbeil fût annexé au domaine royal au XIIe siècle alors qu’au siècle précédent, un prieuré dépendant de Saint-Martin des Champs (de Paris) avait été bâti, flanqué de son église collégiale Notre-Dame. La seigneurie de Montgermont qui détenait ce fief y avait construit un château fort qui connut son heure de gloire quand il reçut en 1383 le roi Charles VI et Jean sans Peur, duc de Bourgogne.
Victime des guerres et des épidémies.
Ces humbles villages vivaient pour l’essentiel de leurs productions agricoles, de la vigne, et de leur commerce avec la capitale mais souffraient régulièrement des épidémies et des mauvaises récoltes quand ce n’était pas des luttes de pouvoir, singulièrement au cours du conflit entre Armagnacs et Bourguignons ou pendant les guerres de Religion. En 1590, Pringy fut assiégée par le duc de Parme, ce qui entraîna la destruction de l’église Saint-Nicolas qui fut alors remplacée dans son usage paroissiale par l’ancienne collégiale.
Un territoire autrefois peu sûr…
A la veille de la Révolution, Montgermont fut annexée à la paroisse de Pringy tandis que le château était largement remanié tout au long des décennies suivantes, époque où la collégiale fut démantelée et détruite. Sur la route de Paris à Fontainebleau, la paroisse dépendait de l’archevêché de Sens mais se révélait un territoire peu sûr en raison de brigandages endémiques. Au XIXe siècle, Pringy absorba une partie du hameau de Ponthierry dont la légende raconte qu’il tenait son nom du franchissement de la rivière l’École par le roi Thierry II de Bourgogne au VIIe siècle.
… avant de devenir un lieu de villégiature.
Après avoir longtemps été une terre de vignes, de champs cultivés et de prairies, Pringy conserva son aspect rural qui attira dès le XIXe siècle de riches notables parisiens qui y bâtirent leurs maisons de plaisance. Une situation que la commune francilienne perpétua jusqu’aux années 1970 quand elle connut une forte urbanisation avec la construction de nombreux lotissements. Aujourd’hui, pour assurer son développement, Pringy a rejoint la communauté d’agglomération Melun Val de Seine avec 15 autres municipalités.
Un charme d’antan.
Au sein du parc naturel régional du Gâtinais, à moins de cinquante kilomètres de Paris, Pringy a su conserver son charme d’antan avec sa mairie logée dans l’ancienne maison de villégiature du comte de Vaudreuil, les vestiges de l’église médiévale Notre-Dame ou encore son parc de 9 hectares en centre-ville. Par ailleurs, les Pringiaciens bénéficient d’écoles maternelle et primaire, d’un collège à Saint-Fargeau-Ponthierry (2 km) et d’un lycée à Dammarie-les-Lys à 9 km, de multiples équipements sportifs ainsi que de toutes les infrastructures des municipalités voisines.
Un écrin de nature en ville.
A l’extrémité sud-ouest du département de Seine-et-Marne, à 10 mn de Melun et à 18 km de Fontainebleau, au cœur du bassin d’emplois d’Île-de-France, Pringy est idéalement desservie par le réseau routier et autoroutier mais aussi par le RER D aux stations Ponthierry-Pringy et Boissise-le-Roi. Cette commune résidentielle offre un mode de vie recherché pour sa tranquillité et abrite un parc immobilier composé à 74% de maisons individuelles où se côtoient pavillons et petits immeubles récents sans omettre de belles maisons en pierre meulière.