Pornic
Celtes, Gaulois puis Bretons s’y mêlèrent au fil des siècles avant de subir les invasions barbares notamment celle des Francs qui s’y installèrent définitivement. Christianisé, le territoire accueillit des monastères, à l’image de l’abbaye Sainte-Marie qui participa du développement local. Après les incursions sarrasines et normandes, Pornic fut défendue par un château fort. Une seigneurie qui passa de main en main, notamment des seigneurs de Retz dont l’un des descendants, Gilles de Rais s’illustra au XVe siècle pour avoir été convaincu du meurtre d’une centaine d’enfants, donnant naissance au mythe de Barbe-Bleue.
Un port de corsaires.
Après avoir rejoint le duché de Bretagne à la fin du XVe siècle, la baronnie de Retz revint aux Gondy au siècle suivant avant d’être érigée en duché-pairie par Henri III tandis que la Bretagne se ralliait à la couronne de France. Au XVIIe siècle, lasse de subir des actes de piraterie, Pornic devint un port corsaire puis, le danger écarté, un important port de pêche. Mais la Révolution conduisit au massacre des Pornicais alternativement par les républicains et par les insurgés vendéens. Incendiée, la cité dut se reconstruire et devint au XIXe siècle un lieu de villégiature, tirant profit de la nouvelle vogue pour les bains de mer et le thermalisme.
Un lieu de villégiature prisé par les artistes.
Important port marchand, Pornic s’agrandit et annexa ses faubourgs, et accueillit de nombreux artistes, Flaubert, Littré, Michelet, Léautaud, des peintres aussi, bientôt rejoints par des notables qui s’y firent construire de belles villas. Un engouement soutenu par l’arrivée du chemin de fer, la commune entrant dans l’Histoire quand Lénine y séjourna en 1910. Après-guerre, Pornic poursuivit sa croissance et fusionna avec les villes de Sainte-Marie-sur-Mer et de Le Clion-sur-Mer en 1973. Aujourd’hui, l’économie pornicaise repose sur l’exploitation des produits de la mer, de la faïencerie et, bien sûr, du tourisme.
Capitale du pays de Retz.
Témoins de sa longue histoire, tumulus des Mousseaux et dolmens de la Joselière et du Prédaire côtoient les édifices religieux comme l’église du Clion du XIVe siècle ou celles de Saint-Gilles et de Sainte-Marie. Pornic met par ailleurs à la disposition de ses habitants deux ports de plaisance et un port de pêche, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre hospitalier, un casino et une école de musique, sans omettre les installations sportives avec piscines, golf, centre équestre et toutes les activités nautiques imaginables.
Un habitat de charme.
Construite en amphithéâtre face à l’île de Noirmoutier, Pornic dispose de 4 km de littoral et de plusieurs plages. Une ville desservie par le train, à 50 km de Nantes et à 20 km de Saint-Nazaire, qui présente un parc immobilier composé à 42% de résidences secondaires et à 88% de maisons individuelles où se mêlent des villas somptuaires sur la corniche, des maisons de caractère et de charmes aux styles diversifiés, et de nombreuses constructions récentes.
