Immobilier à PARIS 1er

Si on peut penser que Paris se forma initialement sur l’île de la Cité, la ville s’étendit rapidement sur la rive droite de la Seine bien qu’elle fût marécageuse, un quartier doté d’une église et d’un port qui recevait les marchandises destinées à la capitale. Par la suite, à la fin du XIIe siècle, après les invasions normandes du IXe siècle qui avaient conduit à la destruction de la cité, Philippe Auguste décida de protéger Paris et ses faubourgs d’un mur de 4.5 km, et de construire une forteresse, le Louvre, qui deviendra palais royal sous Charles V. Un cœur de Paris qui connut les épidémies, les insurrections, mais qui s’agrandit, brièvement occupé par les Anglais au début du XVe siècle.

La ville s’agrandit.
Puis ce fut la Renaissance et la mise en chantier du nouveau Louvre après la destruction du donjon par François Ier, les exactions de la Saint-Barthélémy, et la construction des Tuileries par Catherine de Médicis. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris s’étendit à l’ouest, le Palais Royal fut réaménagé et les hôtels particuliers des grands aristocrates s’y multiplièrent, bientôt rejoints par les artistes. Au siècle suivant, ce furent les travaux de Haussmann et la volonté de Napoléon III d’inciter les classes moyennes et bourgeoises à s’installer dans le centre de la capitale devenu insalubre et ingérable tandis que les Halles, le ventre de Paris, n’avaient cessé de s’étendre au fil des siècles.

L’origine du nom des 4 quartiers administratifs du 1er arrondissement.
Si le nom de certains quartiers historiques ont perduré jusqu’à nos jours, les quatre quartiers administratifs qui composent aujourd’hui chaque arrondissement ne correspondent pas forcément à l’usage populaire et séculaire des Parisiens.

- Saint-Germain-l’Auxerrois : édifice religieux construit à la mémoire de Saint-Germain, évêque de Paris, dont l’invocation fut suivie de la mention « l’Auxerrois » pour le distinguer des églises Saint-Germain-des-Prés et Saint-Germain-le-Vieux.

- Les Halles : de l’ancien bas francique hala qui désigne un vaste emplacement couvert mais surtout le quartier marchand de la capitale avant qu’il ne soit déplacé à Rungis.

- Palais-Royal : le palais construit pour le cardinal de Richelieu devint royal quand Louis XIII en hérita à la mort de l’ecclésiastique et davantage encore quand Anne d’Autriche, la mère de Louis XIV, en fit sa résidence.

- Place Vendôme : l’hôtel particulier du duc César de Vendôme, fils légitimée de Henri IV et de Gabrielle d’Estrée, fut détruit pour bâtir la place éponyme.

Le 1er arrondissement aujourd’hui.
Egalement le premier de la ville par le nombre de monuments qu’il recèle, le 1er arrondissement abrite 18000 habitants soit 0.8% de la population parisienne sur 183 hectares dont 40 hectares d’espaces verts avec notamment les jardins des Halles, du Palais-Royal ou des Tuileries. Un secteur très peu résidentiel qui mêle les bâtiments institutionnels comme la Cour des comptes, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat, mais aussi le musée du Louvre et la Comédie française, les commerces de l’avenue de l’Opéra, de la rue de Rivoli et de la place Vendôme et ses hôtels de luxe, sans oublier le forum des Halles et ses rues piétonnes.

Pour en savoir plus sur le découpage de Paris...
A l’origine, Paris se divisait en quartiers, une division naturelle qui suivait le découpage de la zone en quadrants délimités par les points cardinaux. Ainsi trouvait-on initialement 4 quartiers : Ile de la Cité, Saint-Jacques de la Boucherie, la Verrerie, la Grève, qui furent portés à 8 au XIIIe siècle avec l’ajout de Sainte-Opportune, Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-André et place Maubert puis, deux cents ans plus tard, à 16 sous Henri III. Finalement, Paris connaissant une forte expansion, le nombre de quartiers fut porté à 20 le 14 janvier 1702 par le conseil du roi. Il fallut attendre la Révolution pour que cette notion de quartier disparaisse, temporairement, pour se muer en 60 districts bientôt réduits à 48 sections groupées par 4 au sein de 12 arrondissements.

20 arrondissements et 80 quartiers administratifs.
Des arrondissements parisiens qui furent portés à 20 en 1860, suite à l’annexion des faubourgs et villages situés entre l’enceinte de Thiers et celle des Fermiers généraux, leur numérotation s’effectuant en partant du centre de la capitale, en suivant la forme d’un escargot, et non plus de gauche à droite et de haut en bas comme c’était le cas précédemment. Chaque arrondissement fut alors doté de 4 quartiers administratifs qui ne sont plus guère utilisés aujourd’hui que par la Préfecture de police pour l’implantation de ses commissariats, les Parisiens préférant conserver leurs anciens usages.