Palaiseau
Un domaine qui aurait accueilli Childebert 1er, fils de Clovis et quelques autres nobles mérovingiens et, accessoirement, Saint Rigomer et Saint Vandrille, avant d’être cédé par Pépin le Bref à l’abbaye de Saint-Vincent, future Saint-Germain-des-Prés. A l’époque féodale, le domaine de Palaiseau fut démembré en d’innombrables fiefs attribués à des seigneurs laïcs par Hugues le Grand, comte de Paris et abbé de Saint-Germain. Des fiefs qui passèrent de main en main au fil des siècles, abritant un château et une église dédiée à Saint Martin, et connurent l’occupation anglaise lors de la guerre de Cent Ans.
Un lieu de villégiature.
Erigée en marquisat au milieu du XVIIe siècle par la grâce de Louis XIII en faveur d’Antoine de Harville, gouverneur de Calais, la seigneurie échut à Louis XV puis au prince de Condé qui en fut le dernier seigneur avant la Révolution. Etape routière avec relais et auberges, Palaiseau souffrit de l’arrivée du chemin de fer mais devint une destination de villégiature prisée des bourgeois et des artistes dont George Sand, Alexandre Dumas fils, Charles Péguy, qui s’y firent construire de belles demeures.
Une ville qui s’étend.
Suite à la défaite de Sedan et à la déferlante prussienne, on édifia à Palaiseau un fort censé défendre la capitale tandis que sa gare devenait un important nœud ferroviaire, ce qui lui valut son occupation pendant la Seconde Guerre mondiale. Après-guerre, au cours des Trente Glorieuses, la commune francilienne bénéficia de l’expansion parisienne et se lotit de nombreux quartiers pavillonnaires, puis fut intégrée, en 1968, au département de l’Essonne nouvellement créé par démembrement de la Seine-et-Oise.
Siège de grands centres de recherches.
Au milieu du XIXe siècle, Palaiseau comptait 1600 habitants et demeurait agricole avec maraîchages, vignes et arbres fruitiers. Tirant parti de carrières de pierres de grès, de son artisanat, la ville restait par ailleurs une étape routière très fréquentée. Aujourd’hui, Palaiseau profite de la proximité du plateau de Saclay qui concentre des entreprises de haute technologie, mais abrite également un pôle scientifique et des centres prestigieux comme l’école nationale supérieure des techniques avancées, l’office national de recherches aérospatiales ou l’école Polytechnique.
Un patrimoine architectural abondant.
A quelques kilomètres du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, Palaiseau a su préserver un abondant patrimoine avec, notamment, l’église Saint-Martin du XIIe siècle classée aux Monuments Historiques, l’hôtel Brière du XVIIe siècle qui héberge le musée du Hurepoix, l’hôtel de Condé, ou encore la maison de George Sand. Et met à la disposition des Palaisiens des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et de danse, deux théâtres et un cinéma, sans compter les nombreux équipements sportifs.
Un habitat diversifié.
Sous-préfecture de l’Essonne, à 18 km au sud-ouest de Paris, desservie par le RER, le TGV et l’autoroute, Palaiseau bénéficie d’un environnement privilégié avec des espaces naturels sur 35% de son sol dont un parc domanial de 55 hectares ou les berges aménagées de l’Yvette. Et présente un parc immobilier composé à 37% de maisons individuelles où se mêlent grands ensembles, quartiers résidentiels et secteurs pavillonnaires, offrant un habitat socialement hétérogène.