Pacy sur Eure
Un territoire enfin pacifié à l’époque féodale à l’abri d’un château fort et intégré au duché de Normandie. Au XIe siècle, le domaine de Pacy revint à Guillaume Fitz-Osbern, seigneur de Breteuil, dont les descendants ceignirent la ville de murailles. Cédée au comte de Leicester avant d’échoir à Philippe Auguste qui en agrandit le château, la seigneurie fut le théâtre, au XVe siècle, d’un traité de paix entre Charles le Mauvais, comte d’Evreux et Charles V. Ce qui n’empêcha pas ce dernier d’assiéger puis de démolir la forteresse.
Un village rural.
Bien qu’occupée par les Anglais, la région renoua avec la prospérité. Puis revint définitivement à la France tandis que Pacy, comme nombre de villages alentour, tirait profit de l’expansion d’Evreux. Une croissante soutenue au XVIIe siècle par l’implantation d’une abbaye bénédictine. A la Révolution, alors que Normandie et Bretagne se soulevaient en faveur du mouvement girondin, Pacy fut le siège d’une bataille entre Fédéralistes et troupes de la Convention. Puis, au XIXe siècle, Pacy profita de l’expansion de la région parisienne mais demeura un village rural à l’écart des désastres qui s’abattirent sur Evreux lors de la dernière guerre.
Un cadre de vie prisé
Entre Paris et Rouen, à 120 km de la mer, à quelques encablures du parc naturel régional du Vexin français, Pacy-sur-Eure offre un cadre bucolique dans l’aire d’influence économique de Mantes-la-Jolie et d’Evreux. Réputée pour son petit chemin de fer touristique qui sillonne la vallée de l’Eure, l’île des moulins et les berges de rivières aménagées mais aussi pour son église Saint-Aubin du XIIIe siècle, la commune normande offre aux Pacéens des établissements scolaires jusqu’au collège et de nombreuses installations sportives dont un espace nautique.
Un lieu de villégiature aussi.
A 80 km de la capitale, porte d’entrée de la Normandie, Pacy-sur-Eure reste une petite ville appréciée des Parisiens pour leur maison de week-end mais aussi pour y résider. Dans un environnement protégé et privilégié, labellisée trois fleurs, elle abrite un parc immobilier composé à 75% de maisons individuelles où se côtoient des maisons de village anciennes et des constructions pavillonnaires récentes.