Orvault
Après la période des invasions et l’installation de Bretons, tandis que la chrétienté s’implantait et que le comté de Bretagne prenait corps, le village d’Orvault se forma autour de son église, au cœur d’une forêt qui s’étendait jusqu’aux faubourgs de Nantes. Passant de main en main, le domaine revint au XIIe siècle à l’évêché de Nantes mais donna naissance à une seigneurie qui y construisit un château.
Un bourg rural et agricole.
Un fief qui connut les vicissitudes de la Bretagne, rattaché à la couronne de France au XVIe siècle à l’instar de la province, changeant de suzerains au fil des siècles. Et bien que Nantes connut une forte croissance, Orvault demeura un bourg rural et agricole, entouré de grandes propriétés souvent dotées d’un château ou de belles demeures bourgeoises. Mal desservi par la route, le village échappa aux affres de la Révolution et comptait, au milieu du XIXe siècle, moins de 200 habitants qui subsistaient de la culture du blé et du lin, de la récolte de châtaignes et de l’exploitation de carrières de granit.
Membre de Nantes-Métropole.
Il fallut attendre l’entre-deux-guerres pour que le village, enfin désenclavé par la route, se lotisse de nouveaux quartiers en périphérie du cœur historique. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Orvault accueillit des milliers de Nantais qui fuyaient les bombardement puis, après-guerre, vit tripler sa population en une dizaine d’années, un essor dû à la croissance de la métropole nantaise. Aujourd’hui, bénéficiant d’une démographie largement positive, membre de la communauté urbaine de Nantes-Métropole, Orvault abrite plus d’un millier de PME-PMI au sein de zones d’activités artisanales, industrielles et tertiaires.
Ville de culture et de patrimoine.
Desservie par les bus nantais et deux lignes de tramway, à un quart d’heure de l’aéroport international Nantes-Atlantique et à peine plus de la gare TGV, Orvault a su préserver son patrimoine architectural avec, notamment, les châteaux de la Gobinière du XIXe siècle, de la Tour du XVe siècle, de la Morlière du XVIIIe siècle. Et met à la disposition des Orvaltais des établissements scolaires jusqu’au lycée, une école de musique, le centre culturel de la Gobinière au cœur d’un parc avec théâtre, salle de spectacle, et lieu d’exposition, sans compter les multiples installations sportives.
Un environnement privilégié.
Poumon de l’agglomération nantaise dotée de nombreux espaces verts qui couvrent un quart de sa superficie, d’une vingtaine de kilomètres de pistes cyclables et de 50 km de chemins de randonnée, labellisée trois fleurs, Orvault reste un mélange de zones rurale et urbaine où se mêlent lotissements récents, terres agricoles et habitat ancien. Et abrite un parc immobilier composé à 66% de maisons individuelles, idéalement situé à une dizaine de minutes du centre de Nantes.