Ornans
...Séquanes qui surent tirer partie d’une mine de sel locale d’une part, de la romanisation d’autre part. Pourtant, aux heures des grandes invasions barbares, Ornans disparut peu ou prou pour réapparaître au VIe siècle quand elle fut donnée par le roi des Burgondes aux moines d’Agaune, avant de passer au duché de Bourgogne puis, finalement, à la maison de Chalon au XIIIe siècle.
Une période faste.
Une période faste pour Ornans qui bénéficiait d’une charte de commune l’exemptant de taxes et lui accordant de nombreux privilèges, une ville qui abritait un château, au sein d’une prévôté au pouvoir judiciaire qui comportait quatre monastères et une centaine de hameaux. Cédée au royaume de France comme toute la Franche-Comté à la fin du XIIIe siècle, détruite à plusieurs reprises au XIVe siècle, fortifiée au siècle suivant, Ornans passa sous domination espagnole tandis que le XVIIe siècle se montrait terrible pour les Ornanais entre épidémies de peste, guerres, invasions et autres incendies.
Une économie tertiaire.
Devenue française définitivement au dernier quart du XVIIe siècle, Ornans abritait, deux siècles plus tard, un peu plus de trois mille habitants. Aujourd’hui, l’économie de la ville mêle tourisme, réseau de PME-PMI mais aussi des usines d’équipement ferroviaire, d’emballage, de mécanique, même si son bassin d’emplois reste tertiaire à près de 80%,
Entre patrimoine et cadre de vie.
La patrie de Gustave Courbet recèle de nombreux monuments historiques au nombre desquels l’hôtel de ville du XIIIe siècle, l’église Saint-Laurent du XVIe siècle, la chapelle Saint-Georges du XIIIe siècle et de nombreux autres édifices religieux. Par ailleurs, les Ornanais, comme les touristes, peuvent profiter des randonnées, de la pêche et de parcours d’escalade, du canoë-kayak sur la rivière, mais aussi des nombreux équipements publics dont un centre aqualudique, un cinéma, et d’établissements scolaires jusqu’au lycée.
Un habitat pittoresque.
Au bord de la Loue, Ornans est surnommée la petite Venise comtoise. A 25 km de Besançon, elle présente un parc immobilier composé à moins de 6% de résidences secondaires et à 69% de maisons individuelles où se côtoient maisons à encorbellement au-dessus de la rivière, hôtels particuliers du XVe au XVIIIe siècles, et quartiers résidentiels de construction récente.