Orléans
Camp fortifié gaulois, elle tira profit de son agriculture bien sûr, mais aussi du commerce fuvial, ce qui attira la convoitise de César puis celle des Barbares qui furent toutefois repoussés grâce à son évêque Aignan. Siège épiscopal où Clovis négocia l’alliance entre Eglise et royaume, la ville était prospère et le devint plus encore quand elle accueillit le sacre de plusieurs rois en commençant par Charles II dit le Chauve en 848.
Une ville capitale.
Orléans devenait capitale, profitant de sa situation privilégiée pour activer son négoce, notamment celui de ses vins. Duché depuis le XIVe siècle, la ville était aussi un centre intellectuel et culturel grâce, notamment, à son université. Puis ce furent la guerre de Cent ans, l’intervention de Jeanne d’Arc pour sauver la royauté, ce qui n’empêcha pas Orléans de céder aux sirènes de la Réforme et de subir les affres des guerres de Religion. Si, par la suite, la cité poursuivit son expansion, le XVIIe siècle, puis la Révolution affaiblirent drastiquement son prestige. Devenue ville de garnison en 1874, elle subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale qui détruisirent une bonne partie de son patrimoine architectural et historique.
Une diversité économique.
Puissance économique depuis toujours, Orléans fut industrieuse dès le XVIIe siècle avec ses raffineries sucrières, ses verreries, sa porcelaine. Au siècle suivant, la ville tira bénéfice de son commerce routier et fluvial vers Paris, port de transit entre colonies et villes françaises. L’agroalimentaire se développa avec la fabrication de chocolat et de bonbons, du vinaigre et de moutarde, riche de ses vignes, de ses vergers et de ses pépinières Mais le XIXe siècle, avec l’apparition du chemin de fer et la disparition annoncée du transport fluvial, mit à mal cette belle prospérité même si des industries nouvelles s’implantaient dans ses faubourgs. Aujourd’hui, la ville joue la diversité de ses activités économiques, au cœur de la Cosmetic Valley, par ailleurs grande puissance logistique du fait de sa situation géographique.
Résolument attractive.
Universitaire et attractive, Orléans séduit les étudiants mais aussi la population active de Paris, à une heure par le train, sans compter les touristes qui apprécient son patrimoine mais également son port fluvial de plaisance. Profitant de son importante réserve foncière qui permet la construction d’immeubles de bureaux, et de la technopole Orléans Val de Loire, la cité attire de nombreuses entreprises internationales dans des activités très diversifiées, souvent orientées vers les nouvelles technologies.
Un immobilier accessible.
Tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, Orléans fut réaménagée avec la construction de nombreux édifices publics qui constituent aujourd’hui le cœur historique de la ville, entièrement restauré depuis quelques années. D’un quartier à l’autre, les demeures bourgeoises succèdent aux cités ouvrières, l’architecture Renaissance à celle du XIXe siècle et aux constructions récentes. Un immobilier, dont un quart se compose de maisons individuelles, qui reste financièrement accessible pour une ville de cette dimension.