Montpon-Ménestérol
Montpao sur la rive gauche de la rivière L’Isle, Monesteirol sur la rive droite, et Montignac entrèrent dans l’Histoire aux XIIe et XIIIe siècles, humbles bourgs formés sur des zones défrichées par les religieux des monastères implantés alentour, notamment la chartreuse de Vauclaire. Sur la route de Bordeaux à Périgueux, bien que protégée par des fortifications, Montpon fut occupée par les Anglais à l’instar de toute l’Aquitaine. Prélude aux affrontements franco-anglais de la guerre de Cent Ans qui conduisirent à la désertification des lieux, les habitants préférant se réfugier près des grandes villes.
Une situation géographique privilégiée.
Dépendante des comtes de Périgord, Montpon connut au XIVe siècle un réel essor sous l’égide d’un baile mandaté par le comte de Périgord dont les troupes étaient hébergées au village. De son côté, le château de Montignac, centre administratif du comté, devint la résidence seigneuriale. Des villages qui connurent une réelle croissance grâce à une situation géographique qui facilitait le commerce, situés en Périgord mais à la frontière de la Gironde. Lors des guerres de Religion, les monastères furent dévastés et les moines de l’abbaye de Vauclaire massacrés par les Huguenots tandis que l’église était incendiée.
Des religieux expropriés.
Au XVIIe siècle, les religieux reprirent possession des lieux et participèrent dès lors à l’essor de la région. Mais la Révolution dispersa les biens ecclésiastique, signant ainsi le déclin des villages alentour en dépit de leur désenclavement progressif par la route. Simple écart de la paroisse de Ménestérol, Montpon fut érigée en commune en 1801 et se dota d’une église. Mais les moines revinrent au milieu du XIXe siècle pour racheter leur ancien domaine et reconstruire l’église de Montignac, avant que la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 conduise à une nouvelle expropriation.
Au cœur du Périgord blanc.
L’exode rural frappa de plein fouet ces villages isolés dont les petites exploitations disparurent peu à peu, un phénomène accentué par leur position sur la ligne de démarcation entre zones occupée et libre au cours de la Seconde Guerre mondiale. Après-guerre, en 1964, les trois communes furent réunies sous l’appellation Montpon-Ménestérol-Montignac et abritent aujourd’hui plusieurs zones d’activité dont l’aquaculture et la production de caviar restent le fleuron.
Des atouts indéniables.
Montpon-Ménestérol bénéficie de nombreux atouts, patrimoniaux avec les églises des trois paroisses originelles des XVIe et XIXe siècles ou la chartreuse de Vauclaire, mais également environnementaux grâce, notamment, aux bords de la rivière Isle aménagés ou au plan d’eau de la base de loisirs de Chandos. Fière de son titre de capitale de l’orgue en Aquitaine, la commune met à la disposition des Montponnais des établissements scolaires jusqu’au collège, une bibliothèque-médiathèque, un cinéma, un conservatoire départemental de musique et de multiples installations sportives dont une piscine.
Un village de charme.
Desservie par l’autoroute A89 qui place Montpon-Ménestérol à une heure de l’Atlantique, limitrophe des 50000 hectares de la forêt de la Double propice aux randonnées pédestres ou à vélo, Montpon-Ménestérol demeure un village au charme indéniable, à proximité de grands centres urbains. Et abrite un parc immobilier composé à 88% de maisons individuelles aux prix singulièrement attractifs.
