Montigny-lès-Cormeilles
Désenclavé lors de la conquête romaine par la Chaussée Jules César, le hameau se développa grâce à la fabrication de tuiles et à la production de plâtre. Pourtant, à la chute de l’Empire, il fut déserté par ses habitants avant de réapparaître au IXe siècle quand ses terres furent affectées à la vigne et à la production de vin pour l’abbaye de Saint-Denis qui en était la propriétaire, au cœur d’un territoire détenu pour l’essentiel par les seigneurs de Montmorency.
L’annexion du port de la Frette.
Dévastée par les jacqueries paysannes et les exactions anglaises au cours de la guerre de Cent Ans. Montigny annexa au milieu du XVe siècle la paroisse de La Frette dont le port fluvial prenait en charge le transport des vins et du plâtre produits dans la région. Et poursuivit son essor jusqu’à la Révolution grâce à son vignoble, à sa production de figues également, tandis que le port de La Frette devenait une commune autonome et que les possessions de l’abbaye de Saint-Denis étaient vendues au titre des biens nationaux à des propriétaires privés.
Une croissance démographique.
Alors qu’elle comptait 500 habitants environ, Montigny s’urbanisa tout au long du XIXe siècle, brièvement occupée par les Prussiens à deux reprises, après avoir tiré profit de l’arrivée du chemin de fer et de la construction d’une gare en 1847, induisant l’implantation de nombreuses manufactures, de tuiles, de plâtre, de briques. Ce fut dans l’entre-deux-guerres que sa population augmenta de façon importante et vit les lotissements se multiplier. Après-guerre, la commune adopta la politique des grands ensembles, son territoire scindé par la construction d’une autoroute, isolant quelque peu le village historique sur les hauteurs.
Une ville bien desservie.
Desservie par le RER C et par l’autoroute A15, fière de son église Saint-Martin reconstruite au XIXe siècle mais qui a conservé son clocher octogonal du XVIIIe siècle, de l’auberge qui servit de modèle à une peinture de Camille Corot, de son Salon du polar aussi, Montigny-lès-Cormeilles met à la disposition des Ignymontains de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique municipale, un cinéma, sans compter les installations sportives avec, notamment, une piscine et plusieurs complexes omnisports.
Un environnement attrayant.
A 25 km au nord-ouest de Paris, Montigny-lès-Cormeilles présente un environnement attrayant grâce à ses 25 hectares d’espaces verts dont 10 hectares de forêts aménagées, mais aussi grâce à ses parcours pédestres et cyclables qui sillonnent la ville. Et abrite un parc immobilier favorable aux logements sociaux, composé à 51% de maisons individuelles où se côtoient quelques belles villas du début du XXe siècle, de grands ensembles et des quartiers pavillonnaires.