Montbéliard
Dont un hameau, idéalement situé sur un piton, qui profita d’un château fort au tournant du millénaire pour faire face aux éventuelles invasions étrangères. Montbéliard devint une ville franche administrée par ses notables et bourgeois, sous l’égide de différents seigneurs, et vécut de son commerce et de son artisanat, jusqu’à ce qu’elle soit rattachée à l’empire germanique à la fin du XIVe siècle. Protestante, jouissant d’une richesse certaine, ce que démontre son architecture entre demeures Renaissance, maisonnettes de centre-ville et temples du XVIIe siècle, la cité revint à la France après la Révolution, en 1793.
Une économie diversifiée.
Jusqu’alors, Montbéliard vivait de ses productions agricoles, céréalières et viticoles, de l’élevage, de l’artisanat. Mais le XIXe siècle avec la révolution industrielle, l’arrivée du chemin de fer, l’essor du canal, allait engendrer une forte croissance économique. De nombreuses manufactures virent le jour, notamment horlogères, mais aussi d’outillage et de traitement du bois, entraînant une démographie fortement positive. Aujourd’hui berceau de l’automobile, l’économie montbéliardaise se fonde essentiellement sur la métallurgie, l’agroalimentaire, mais aussi la recherche grâce à son pôle technologique.
Une situation géographique privilégiée.
Idéalement placée sur l’axe Rhin-Rhône, à moins de deux heures et demie de Paris ou de Lyon, à quarante-cinq minutes de la Suisse, entre Vosges et Jura, Montbéliard profite de sa situation géographique privilégiée. Proche de grandes villes grâce au TGV et aux infrastructures routières, la cité n’en offre pas moins de nombreux équipements culturels et sportifs, de parcs et de jardins, à deux pas de la campagne. Et recèle un patrimoine architectural digne d’intérêt avec le château des ducs de Wurtemberg, bien sûr, mais aussi les petites maisons de ville tout au long des ruelles.
Des projets volontaristes.
Bénéficiant d’un réseau de plus de quatre mille entreprises dans sa communauté d’agglomération, Montbéliard relance aujourd’hui son économie grâce à ses zones franches et à ses nombreux projets en cours de réalisation dont un écoquartier mêlant habitat et bureaux, le réaménagement de la gare, un transport en commun à l’horizon 2016 notamment. Une ville qui se veut attractive pour les nouveaux Montbéliardais avec la construction de logements neufs dans un parc immobilier qui comporte un petit quart de maisons individuelles.