Miribel
Des armées de César qui construisirent un castrum sur le site de Miribel mais aussi un aqueduc souterrain pour alimenter en eau la capitale des Gaules. Une forteresse autour de laquelle s’agrégea un village qui prit le nom de mire bellum, rendant ainsi hommage au beau point de vue du lieu. A la chute de l’Empire romain, et après les invasions barbares, Miribel entra dans le royaume de Bourgogne et ce, jusqu’au Xe siècle quand fut créé le comté de Mâcon, avant de passer dans la maison de Chalons.
Une ville libre et franche.
Au XIIIe siècle, Miribel fut déclarée libre et franche par le seigneur de Beaujeu en lutte permanente avec l’archevêché de Lyon. Mais les guerres de territoire entre comte de Savoie et dauphin du Viennois conduisirent à la prise de Miribel par ce dernier. Cependant, quand le Dauphiné passa à la France, Miribel revint à la Savoie, devenant de fait une ville frontière. Au XVIe siècle, alors que Bresse et Bugey étaient envahis par les troupe de François 1er, les Miribelans furent contraints à prêter serment de fidélité au roi de France avant de revenir une fois de plus à la Savoie à la faveur d’un traité de paix.
La disparition d’un marquisat.
Cédé en fief au comte de Châtillon, le domaine passa de main en main puis fut érigé en marquisat. Avant d’être à nouveau conquis, et le bourg détruit par les bombardements des troupes de Henri IV, rattachant Miribel au royaume en 1594, laissant la ville exsangue, le château et les remparts démantelés. Même si les Mirebelans récupèrent leurs privilèges et franchises auprès de Louis XIII, la cité ne renoua pas avec la croissance, s’affrontant avec sept villes du Dauphiné sur des questions de territoire, notamment sur les îles du Rhône. Puis le marquisat de Miribel s’éteignit avec la Révolution.
Un haut lieu de la Résistance.
Suite à des crues récurrentes du Rhône, un canal fut creusé au milieu du XIXe siècle. Epoque où une source ferrugineuse fut découverte, conduisant à la création d’un établissement thermal qui ne rencontra pas le succès escompté par ses promoteurs. Par la suite, si Miribel échappa en grande partie aux affres de la Grande Guerre, elle devint un haut lieu de la Résistance au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, membre de la communauté de communes de Miribel et du Plateau pour promouvoir économie et tourisme, elle abrite des PME-PMI au sein de plusieurs zones d’activités.
D’indéniables atouts.
Miribel dispose de nombreux atouts environnementaux grâce au parc Miribel-Jonage, 2200 hectares de nature préservée avec pôle sportif et de loisirs, un plan d’eau de 350 hectares avec quatre plages, propices aux activités nautiques, aux baignades, au VTT. Et met par ailleurs à la disposition des Miribelans de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au collège, public et privé, un cinéma, mais aussi de multiples installations sportives dont une école française d’équitation, un stade et des gymnases.
Une situation géographique privilégiée.
Desservie par l’autoroute et par le train, aux portes de l’agglomération lyonnaise, Miribel est une ville dynamique et commerçante qui profite de sa situation géographique privilégiée, à 37 km de Villefranche-sur-Saône, à 70 km de Bourg-en-Bresse. Et abrite un parc immobilier composé à 55% de maisons individuelles, un habitat aux prix attractifs prisé par les populations actives de Lyon.