Mirepoix
Qui subit l’occupation romaine avant d’être détruite par les Barbares et recouvrer une certaine prospérité quand des ordres monastiques s’y installèrent. Au XIIIe siècle, Mirepoix devint le siège d’un rassemblement cathare qui marqua profondément la région. Assiégée par Simon de Montfort en 1209 qui en fit don au chevalier Guy de Lévis, compagnon d’arme, la ville fut inondée et dut être déplacée sur l’autre berge de la rivière Hers pour s’établir en hauteur, sur une terrasse naturelle. Bien qu’elle n’en fût pas une, Mirepoix fut reconstruite en suivant les plans d’une bastide méridionale, une structure qu’elle a conservée jusqu’à nos jours.
Peu industrialisée.
Au début du XIVe siècle, Mirepoix devint épiscopale, rendant son église cathédrale, puis, pillée par des bandes armées, se dota de remparts. Profitant alors de sa prospérité sans difficultés majeures jusqu’à la Révolution, la commune devint chef-lieu de canton. Une situation administrative qui l’empêcha de réellement tirer parti de l’industrialisation du pays. En effet, jusqu’à la fin du XIXe siècle, Mirepoix vécut de son agriculture, de l’élevage du vers à soie, d’artisanat et du commerce grâce à ses foires aux bestiaux réputées dans la région. Et l’arrivée du chemin de fer ne changea pas la donne.
Une cité médiévale préservée.
Située à 90 kilomètres de Toulouse, à 45 kilomètres de Carcassonne et à une centaine de kilomètres de l’Espagne et d’Andorre, le Pays de Mirepoix bénéficie d’une situation géographique privilégiée. Et se montre attractive pour les touristes qui apprécient la remarquable conservation de son cœur de ville historique, sa cathédrale, sa place et ses arcades, le palais épiscopal, le château de Terride notamment. Une ville médiévale étonnamment conservée dans un écrin de nature préservée qui profite aux Mirapiciens, fiers de leurs infrastructures scolaires, de la maternelle au lycée, ou sportives.
Un tourisme prépondérant.
En rejoignant la communauté de communes du pays de Mirepoix, la ville s’est donné les moyens d’animer une économie fortement dépendante du tourisme, porte du Pays de Foix entre Méditerranée et Pyrénées, sur la route des chemins cathares, à deux pas du château de Montségur. Et présente un parc immobilier composé à 75% de maisons individuelles et moins de 8% de résidences secondaires.
