Mimizan
...installés le long du littoral. Des peuplades mélange de Celtes et d’Ibères qui subirent, à la chute de l’Empire, les invasions barbares, en dépit d’une christianisation lente de la région. Des monastères s’implantèrent, souvent sur les chemins de Compostelle, accroissant peu ou prou la richesse de ces humbles villages jusqu’au XIIe siècle quand se forma le duché d’Aquitaine. Période pendant laquelle Mimizan entra dans l’Histoire, soumise à l’Angleterre comme toute la région avant d’être rattachée à la France au XVe siècle. Pour souffrir des guerres, conflits religieux, épidémies et famines qui restaient le lot de cette province. Et il fallut attendre le XIXe siècle pour que le chemin de fer désenclave le littoral aquitain ce qui, conjugué à la vogue naissante des bains de mer, offrit une nouvelle économie à la ville.
Un lieu de villégiature réputé.
A Mimizan, depuis toujours, en dehors de la pêche et des cultures vivrières, on exploite le bois et sa résine. Mais ce fut grâce aux travaux entrepris par Napoléon III sur tout le littoral du sud-ouest pour assécher les marais et construire de nombreuses infrastructures, que Mimizan-les-Bains fut créée. Quelques décennies plus tard, le duc de Westminster, riche aristocrate, se fit construire un pavillon de chasse sur la commune de Mimizan, drainant dès lors le séjour des grands de ce monde, des artistes aussi, assurant ainsi la réputation de la petite cité balnéaire. Une propriété qui sera baptisée château de Woolsack en hommage à Rudyard Kipling.
Plages et patrimoine architectural.
Au cœur de la forêt des Landes, avec pas moins de cinq plages surveillées sur près de dix kilomètres de littoral, Mimizan-plage offre de nombreuses activités nautiques dont le surf reste emblématique. Et côtoie Mimizan-bourg qui regroupe commerces et équipements publics mais aussi quelques vestiges anciens comme le clocher-porche, seuls restes d’une église du XIIe siècle, ou Notre-Dame de l’Assomption du XIXe siècle, les pyramides de la Sauveté et quelques vieilles bâtisses dont l’ancien logement des moines d’un prieuré du XVIe siècle.
Un cadre de vie idéal.
Avec 53% de résidences secondaires et 59% de maisons individuelles de style basque ou landais avec quelques chalets aussi, Mimizan présente un parc immobilier typique des stations balnéaires réputées. Ce qui n’interdit pas des locations à des prix accessibles. A une heure et demie de Bordeaux, proche du lac d’Aureilhan et de ses 320 hectares de nature préservée, Mimizan-Plage, la station balnéaire, ravit les estivants tandis que Mimizan-bourg offre un cadre de vie idéal à ses habitants tout au long de l’année.
