Meyzieu
Des hameaux qui disparurent le plus souvent à la chute de l’Empire avant de renaître avec la christianisation, subissant les invasions barbares, notamment de Burgondes qui s’y installèrent. Avec le système féodal, des maisons fortes furent bâties sur les hauteurs, notamment sur le site de Meyzieu. Une tour défensive près de laquelle se forma un hameau, prémices de la commune actuelle. Après avoir connu d’interminables luttes de pouvoir entre Savoie, Dauphiné et royaume, le domaine revint à la couronne de France au XIVe siècle à l’instar du Dauphiné.
En pays de Velin.
Meyzieu, partagée en plusieurs fiefs, passa de main en main au fil des siècles au gré des donations et successions. Bien que le petit bourg eût à subir guerres de Religion et épidémies de peste récurrentes, il se développa grâce à son agriculture de céréales et de chanvre, de l’exploitation des mûriers pour l’élevage des vers à soie. Après une période d’accalmie, Meyzieux vit son château saccagé à la Révolution, les biens seigneuriaux et ecclésiastiques vendus à l’encan. Devenue chef-lieu de canton, la commune se désenclava peu à peu par la route puis par le chemin de fer, tirant profit par ailleurs du creusement du canal de Jonage qui alimentait une usine hydroélectrique.
Une forte démographie.
Dotée d’un fort censé défendre la capitale des Gaules, Meyzieu suscita l’intérêt de notables lyonnais en quête de nature. Simple bourg rural jusqu’à l’après-guerre, la commune accueillit les ouvriers à la recherche d’un habitat à prix modique, bientôt rejoints par les rapatriés d’Afrique du Nord, conduisant à la politique des grands ensembles mais aussi à la construction de quartiers pavillonnaires. Aujourd’hui, dotée de la zone industrielle de 210 hectares de Meyzieu-Jonage, un pôle économique de 180 entreprises au cœur de l’Est lyonnais, la commune profite de l’extension du Grand Lyon.
Des équipements nombreux.
Parfaitement desservie par la ligne T3 du tramway qui la relie à la gare de La Part-Dieu en moins d’une demi-heure, et par le tramway Rhône-Express en direction de l’aéroport, Meyzieu offre un grand nombre d’équipements publics. Au nombre desquels huit groupes scolaire et trois collèges, un conservatoire de musique et d’art dramatique, une salle de spectacles de 1100 places, un cinéma multiplexe, sans oublier les installations sportives comme le centre aquatique Les Vagues, un futur complexe sportif de 2500 m2 ou encore le parc des Servizières sur plus de 11 hectares en centre-ville.
Un habitat prisé pour ses prix attractifs.
Au carrefour du Rhône, de l’Isère et de l’Ain, fière de son environnement préservé avec, notamment, le Grand Large, un plan d’eau de 160 hectares propice aux activités nautiques et à la pêche, ou la promenade d’Herbens, Meyzieu poursuit son lotissement avec de nouvelles constructions. Et abrite un parc immobilier composé à 68% de maisons individuelles apprécié des familles de la région lyonnaise pour ses prix attractifs et ses équipements municipaux, pour ses rues piétonnes en centre-ville aussi.
