Meximieux

Des Romains qui fondèrent de grandes villes comme Lugdunum et établirent de nombreux castrums dont un domaine agricole aurait été la propriété d’un certain Maximiacus, prémices de Meximieux. A la chute de l’Empire, les invasions barbares conduisirent à l’établissement de Burgondes tandis que la christianisation favorisait l’installation de moines qui aménagèrent le territoire au fil des siècles.

Une ville frontalière.
Au tournant du deuxième millénaire, Meximieux dépendait des évêques de Lyon qui y firent construire un château fort, bientôt rejoint au XIIe siècle par un prieuré qui servit d’église paroissiale au village. Un siècle plus tard, possession du seigneur de Beaujeu, le bourg bénéficia d’une charte de franchises qui participa de son développement économique et démographique. Mais le seigneur de Beaujeu prit le parti de la Savoie et fut emprisonné par le Dauphin auquel il dut céder son domaine. Au XIVe siècle, après avoir enduré les luttes de pouvoir entre Dauphiné et Savoie, la seigneurie de Meximieux revint à cette dernière, et tira prospérité de sa situation frontalière avec la France.

Un haut lieu de la Résistance.
Alors que son église Saint-Apollinaire avait été érigée en collégiale par le pape Léon X au début du XVIe siècle, Meximieux fut rattachée au siècle suivant à la France à l’instar du Bugey, souffrant par ailleurs des conflits franco-espagnols et des guerres de Louis XIV. Enfin désenclavée par la route, Meximieux devint au XVIIIe siècle un important relais au croisement des routes de Lyon à Genève ou à Strasbourg. Ne pâtissant guère des troubles révolutionnaires, la commune tira profit du chemin de fer pour accroître son commerce mais fut le théâtre d’une bataille entre Alliés et Allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui valut la médaille de la Résistance.

Un développement récent.
Au XIXe siècle, Meximieux comptait 350 maisons et cultivait blé, fourrage, vignes et maraîchages, exploitant par ailleurs quelques carrières de pierres de tuf. Dans les années 1970, la construction d’une centrale nucléaire à Saint-Vulbas, à quelques encablures de Meximieux, allait participer de l’essor de la ville, bientôt reliée à une autoroute, doublant sa population en quelques décennies seulement grâce à l’installation des ouvriers et ingénieurs de la centrale dans de nouveaux lotissements.

Patrie de Claude Favre de Vaugelas.
Meximieux a su préserver les témoins de son histoire avec, notamment, l’église Saint-Apollinaire du XVe siècle remaniée à plusieurs reprises, le beffroi du XIXe siècle, et un abondant petit patrimoine avec lavoirs et fontaines, puits et croix, par ailleurs fière de son labyrinthe végétal. Et met à la disposition des Meximiards des établissements scolaires jusqu’au collège, une maison de la musique, un cinéma et de multiples installations sportives. A 35 km de Lyon, au cœur de la Dombes, le pays aux mille étangs, Meximieux abrite en pleine nature un parc immobilier composé à 60% de maisons individuelles.