Mazamet
Qui ne résistèrent pas à la chute de l’Empire mais furent, pour certains, repris par les barbares au moment des grandes invasions. Et si la légende veut que la forteresse de Hautpoul fut édifiée par un roi wisigoth au Ve siècle, ce furent en fait les Francs qui s’y installèrent dès le VIe siècle. Un domaine protégé par un château autour duquel s’étaient agrégées quelques maisons, qui passa de main en main au gré des conquêtes et des luttes entre seigneurs locaux. Mais le catharisme combattu avec force par la papauté conduisit à la destruction de la forteresse par Simon de Montfort.
Un important bourg fortifié.
Les villageois désertèrent le lieu pour s’installer dans la vallée, sur les rives de l’Arnette, renouant avec la prospérité grâce à leur agriculture bien sûr, mais aussi à un artisanat textile. Au XVe siècle, Mazamet était devenue un important bourg fortifié et comptait quelque 500 habitants. Mais son goût pour la Réforme lui valut sa prise alternativement par les Protestants et les Catholiques au cours des guerres de Religion. Et si l’avènement de Henri IV apporta une relative pacification des lieux, la répression religieuse reprit sous le règne de Louis XIII pour mener à la destruction de la ville en 1628 par le prince de Condé.
La cité lainière.
Mais Mazamet ne s’en poursuivit pas moins sa croissance grâce à l’industrie textile, au papier aussi, tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. Pionnière du délainage qui assura sa réputation bien au-delà des frontières, la cité tarnaise s’enrichit au point de constituer le deuxième comptoir de la Banque de France pour le montant des dépôts. Mais la désindustrialisation de la fin du XXe siècle allait contraindre Mazamet à diversifier son économie, notamment dans la mécanique, les nouvelles technologies et l’agroalimentaire. Aujourd’hui, membre de la communauté d’agglomération Castres-Mazamet, la commune abrite une zone d’activités de 55 hectares.
D’incontestables atouts.
Mazamet dispose de nombreux atouts pour favoriser son tourisme vert avec la Maison du bois et du jouet, le lac des Montagnès et la base de loisirs de Bonnecombe, la Maison des mémoires dans un bâtiment du XIXe siècle, mais aussi des édifices religieux du XVIIIe siècle et suivants. Et offre aux Mazamétains de nombreux équipements dont un palais des congrès avec une salle de concert de 1200 places, l’espace culturel Apollo-Michel-Bourguignon avec deux salles de spectacles et de cinéma, des établissements scolaires jusqu’au lycée, généraux et professionnels, sans oublier les installations sportives dont un stade nautique.
Un immobilier attractif.
Dans l’attente de l’autoroute qui la reliera à Toulouse, à 10 km de l’aéroport de Castres-Mazamet, dotée d’un environnement propice aux randonnées pédestres ou à VTT sur les pistes balisées, Mazamet abrite un parc immobilier composé à 7% de résidences secondaires et à 69% de maisons individuelles où se côtoient belles demeures bourgeoises de l’entre-deux-guerres, hôtels particuliers ou nouveaux lotissements, un habitat aux prix attractifs, proche du parc régional naturel du Haut-Languedoc, à moins d’une heure de Béziers, Albi ou Carcassonne.