Maurepas
...avant d’être cédée par Pépin le Bref à l’abbaye de Saint-Denis. A l’époque féodale, le site était tenu en fief par un seigneur qui prit le nom de l’endroit, Malrepast, vassal des seigneurs de Chevreuse, qui le dota d’un château et de fortifications. Peuplé de quelques paysans qui subsistaient difficilement entre famine, épidémie et désastres de la guerre de Cent Ans, le hameau fut déserté puis occupé par une soldatesque menée par le seigneur de Massy qui rançonna et pilla toute la région soixante ans durant.
Une population paysanne.
Expulsés par l’armée anglaise, les pillards laissèrent la place à une population paysanne qui connut, au fil des siècles, plusieurs seigneurs, appartenant successivement à la maison de Chevreuse, au duché d’Etampes, au cardinal de Lorraine. Ses fortifications démantelées au XVIIe siècle, Maurepas vit s’installer une population laborieuse chargée d’alimenter en eau Versailles que Louis XIV aménageait alors à grands frais. Devenu comté à la fin du siècle, le domaine échut à Louis Phélypeaux, garde des Sceaux puis au duc de Cossé-Brissac, dernier seigneur de Maurepas.
Création d’une ville nouvelle.
Abritant une population de deux ou trois cents habitants qui avait peu évolué depuis la Révolution, Maurepas demeurait à la fin du XIXe siècle un village agricole. Il fallut attendre les Trente Glorieuses et la création d’une ville nouvelle à proximité, Saint-Quentin-en-Yvelines, à laquelle elle s’intégra, pour que lotissements pavillonnaires et construction d’habitat collectif décuplent sa population. Aujourd’hui, après avoir connu une brève période industrielle, Maurepas reste une ville résidentielle, autonome de Saint-Quentin, à l’économie tertiaire à près de 90% grâce à la zone commerciale de Pariwest.
Entre ruralité et urbanisation.
A une trentaine de kilomètres de Paris, à une quinzaine de Rambouillet, au cœur d’une région boisée, Maurepas constitue une transition entre ruralité et urbanisation, fière de sa forêt domaniale sur 117 hectares, du bois de Nogent au cœur de la cité, mais aussi des vestiges de la forteresse et de l’église Saint-Sauveur du XVe siècle. Et offre aux Maurepasiens des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et d’art dramatique, un centre nautique, un parc des sports mais aussi stades, gymnases et tennis.
Un environnement privilégié.
Abritant quelque 435 hectares d’espaces verts et boisés, soit la moitié de son territoire, Maurepas présente un parc immobilier composé à 47% de maisons individuelles, constitué pour l’essentiel de constructions des années 1970 et 1980 mais aussi de quelques maisons des XVIIIe et XIXe siècles dans le vieux bourg, où se côtoient quartiers bourgeois et secteurs populaires, petits immeubles et pavillons.