Massy
Un pouvoir religieux en lutte avec le seigneur local, conduisant à un combat singulier du champion des deux parties pour vider ces querelles. Le combattant du seigneur y laissa un œil, une défaite qui sera suivie au XIIe siècle par la confiscation des biens du seigneur de Massy pour haute trahison. Une forfaiture qui se répéta au XVe siècle quand Aymond de Macy fit alliance avec les Anglais contre le royaume de France. Un homme redouté pour sa cruauté qui aimait à lapider ses victimes après les avoir jetées dans un puits, sans compter qu’il aurait témoigné contre Jeanne d’Arc lors de son procès.
Vassale du prince de Monaco.
La baronnie de Massy passa de main en main au fil des siècles et revint aux seigneurs de Chilly dont le domaine avait été érigé en marquisat par la grâce de Louis XIII en annexant Longjumeau. Peu avant la Révolution, la baronne de Massy épousa le prince de Monaco qui en fut le dernier seigneur et dont les descendants en conservent le titre aujourd’hui encore. Petit bourg rural, Massy profita de la révolution industrielle avec l’arrivée du chemin de fer, grâce à l’implantation de manufactures et d’usines.
Une population qui double.
La commune s’urbanisa et se lotit de pavillons au sein de nouveaux quartiers. La gare de triage de Massy-Palaiseau devint un important nœud ferroviaire, ce qui lui valut de lourds bombardements au cours de la Seconde Guerre mondiale. Après-guerre, la nécessité de construire des logements et la politique des grands ensembles allaient doubler sa population, induisant l’implantation de nombreuses infrastructures. En dépit de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle, l’économie massicoise fut soutenue par la construction d’une gare TGV et l’établissement d’un quartier d’affaires.
Premier bassin économique du département.
Massy abrita en 1802 la première conserverie jamais construite, mais aussi des fabriques de tuiles, de briques et de carrelages, alors qu’elle comptait un millier d’habitants environ. Aujourd’hui, premier bassin économique du département, siège de deux pôles de compétitivité, Massy profite de sa situation géographique à proximité du plateau de Saclay qui concentre des entreprises de haute technologie, par ailleurs siège de grandes firmes et de près de 2000 PME-PMI notamment dans les zones d’activités des Champs Rond et de La Bonde.
Un carrefour de communication.
Véritable carrefour de communication, la cité francilienne dispose de trois gares, Massy-Palaiseau, Massy-Verrières et Massy-TGV, desservie par ailleurs par les RER B et C et par Orly Val, par le tram-train Massy-Evry aussi, et bientôt par le métro grâce au projet du Grand Paris. Et met à la disposition des Massicois l’institut hospitalier Jacques Cartier, des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi des classes préparatoires aux grandes écoles, 3 cinémas, 2 médiathèques, un opéra-théâtre, un conservatoire de musique, sans omettre les innombrables installations sportives.
Un immobilier réhabilité.
A 12 km de Paris, à 7 km d’Orly, labellisée trois fleurs, Massy héberge quelque 160 hectares d’espaces verts, et a entrepris une profonde rénovation de son habitat, que ce soit en centre-ville pour favoriser les voies piétonnes, ou dans le quartier Franciades-Opéra avec son nouveau pôle commercial. De plus, le programme de reconstruction Bourgogne-Languedoc qui mêle habitat, commerces et services, le projet urbain Massy-Atlantis près des gares ou encore l’aménagement d’un écoquartier, valorisent un parc immobilier composé à 15% de maisons individuelles et de quelques grands ensembles.
