Marly-le-Roi
Au XIe siècle, alors que la forêt dépendait de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, le village, situé au milieu des vignes, se partageait entre Marly-le-Bourg et Marly-le-Chastel, doté de deux églises. Possession de la maison de Montmorency jusqu’au XIVe siècle, puis de la famille de Lévis, la seigneurie changea de suzerain à de nombreuses reprises pour aboutir entre les mains de Louis Phélippeaux, conseiller du roi.
Une ville royale.
Erigée en comté en 1660, appréciée puis acquise par Louis XIV qui décida d’en faire une résidence royale, la ville devint Marly-le-Roi en accueillant un château somptuaire et un immense parc qui nécessitèrent l’installation d’une énorme machine hydraulique pour les alimenter en eau à partir de la Seine. A la Révolution, brièvement rebaptisé Marly-la-Machine, le domaine fut vendu à un industriel qui installa dans les vestiges du château une filature de laine avant de le démolir et d’en vendre les pierres comme matériaux de construction.
Une propriété présidentielle.
Au XIXe siècle, Marly-le-Roi comptait un millier d’habitants, quelques filatures de laines, et de nombreuses maisons de plaisance de notables, bientôt rejoints par des artistes qui s’y firent construire de belles demeures. Le château, abandonné, fut détruit tandis que le parc était classé dans l’entre-deux-guerres et devenait propriété présidentielle. Il fallut attendre les Trente Glorieuses et la politique des grands ensembles pour que Marly se lotisse avec la construction des Grandes Terres, doublant dès lors la population en quelques années seulement. Aujourd’hui, ville résidentielle, elle héberge quelques PME au sein d’un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel.
D’indéniables atouts.
A 25 km de Paris, entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye, desservie par le Transilien, Marly-le-Roi recèle de nombreux atouts parmi lesquels les vestiges du château dans le parc royal et son musée-promenade ou encore l’église Saint-Vigor du XVIIe siècle. Et offre aux Marlychois de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, public et privé, deux salles de cinéma, un conservatoire de musique mais aussi des installations sportives avec, notamment, piscine, centre équestre, stades et pistes d’athlétisme.
Un immobilier très diversifié.
Avec une superficie couverte aux deux tiers par la forêt mais aussi 17 hectares d’espaces verts, Marly-le-Roi dispose d’un environnement privilégié. Et abrite un parc immobilier composé à 21% de maisons individuelles, particulièrement hétérogène, où se mêlent grands ensembles, quartiers pavillonnaires et petits immeubles collectifs, sans oublier les maisons de la fin du XVIIe siècle et les hôtels particuliers du Vieux-Marly.