Marcq-en-Baroeul
Que la colonisation romaine allait faire prospérer, devenant la proie des invasions au fil des siècles, des Normands notamment. Traversé par la rivière La Marque à laquelle le hameau doit son nom, Marcq apparut dans l’histoire au XIIe siècle, dotée d’une église autour de laquelle s’étaient agrégées quelques maisons, tirant parti d’un pont sur la route de Menin.
Une destinée partagée.
Sur la route des Flandres, le petit village partagea la destinée lilloise, conquis alternativement par les comtes de Flandre puis par les rois de France, sans compter les épidémies de peste noire récurrentes ou les dévastations des compagnies, cette soldatesque en manque d’engagement qui se livrait au pillage. Après plus d’un siècle de paix relative, la région fut à nouveau à feu et à sang. Pour subir les guerres de Religion avant d’être finalement rattachée à la France au XVIIe siècle, siège de batailles contre les Anglais ou les Hollandais.
Une terre de luttes.
Une terre de luttes également à la Révolution, sous l’Empire, ne permettant à Marcq de s’urbaniser qu’au XVIIIe siècle, les maisons de torchis laissant place aux constructions de briques. Bourg rural doté de quelques brasseries, fournissant Lille en légumes et en fleurs, Marcq-en-Baroeul ne profita de la révolution industrielle qu’à la seconde moitié du XIXe siècle, souffrant d’une démographie négative en raison d’innombrables épidémies de choléra, de typhoïde, de variole et autres scarlatines.
Une industrialisation croissante.
A la fin du XIXe siècle, enfin industrialisée avec filatures, papeteries, distilleries et chocolateries, Marcq-en-Baroeul sut profiter du percement de la voie qui la menait à Lille, Roubaix et Tourcoing, une économie qui fut pourtant mise à mal par les deux guerres et la crise mondiale de 1929, puis renoua avec la croissance au cours des Trente Glorieuses avant de compenser la désindustrialisation de la fin du XXe siècle par des activités tertiaires pour l’essentiel, mais aussi un fort réseau de PME-PMI.
Une commune très bien équipée.
A quelques minutes de Lille par le tramway, ville résidentielle prisée, Marcq-en-Baroeul dispose d’une excellente desserte ferroviaire qui la place à une heure de Paris grâce à la gare TGV lilloise, mais aussi autoroutière. Et offre aux Marcquois, au sein d’une quarantaine d’hectares d’espaces verts, de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma, deux théâtres, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, des gymnases et une piscine, des stades de football et de rugby, mais aussi un hippodrome et un golf.
Un immobilier très prisé.
Marcq-en-Baroeul reste aujourd’hui une ville résidentielle pour l’essentiel qui, depuis quelques années entreprend de nombreux travaux de modernisation, requalifiant une ancienne friche industrielle en habitat de qualité dans un environnement paysager. Et abrite un parc immobilier très diversifié, composé à 60% de maisons individuelles où se côtoient maisons de ville et hôtels particuliers, habitat collectif et constructions récentes, particulièrement attractif pour les jeunes populations, en famille ou non.