Mandelieu-la-Napoule
Qui subsistaient d’agriculture vivrière, de pêche et de commerce, notamment avec les Phéniciens. Avant que les Grecs venus de Phocée ne colonisent toute la côte méditerranéenne, bientôt suivis par les Romains. Au Ve siècle, possession d’un sieur Eucher, le domaine se dota d’un hospice et d’un monastère et prospéra avant que les invasions sarrasines récurrentes ne détruisent bâtiments et constructions, pour finalement revenir au comté de Provence au tournant du premier millénaire.
Une union tardive.
Au XIVe siècle, alors que Mandelieu dépendait de l’évêché de Grasse, le château de La Napoule fut construit mais fut dévasté deux siècles plus tard par l’Ottoman Barberousse, puis assiégé, en vain, par Charles Emmanuel de Savoie. Au XVIIIe siècle, Mandelieu ne comptait plus qu’une centaine d’habitants et eut à subir à nouveau les dévastations du duché de Savoie, entraînant la destruction du château de La Napoule, avant de connaître l’invasion autrichienne au même titre que les îles de Lérins. Vendu au nom des biens nationaux, le domaine de La Napoule fut finalement rattaché à Mandelieu en 1836.
Un lieu de villégiature.
Il fallut attendre la fin du XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer et la vogue des bains de mer pour que Mandelieu-la-Napoule connaisse un réel essor économique. Belles demeures, villas somptuaires et équipements publics s’y multiplièrent, avec golf, hippodrome, et hôtels de prestige. Pourtant, sa population ne dépassait pas le millier d’habitants en ce début de XXe siècle, conservant une croissance à peine freinée par les deux guerres mondiales, perdant le quartier du Théoule dans l’entre-deux-guerres, mais tirant parti de la villégiature des bourgeois bientôt rejoints par les bénéficiaires des congés payés.
La capitale du mimosa.
Mandelieu-La-Napoule reste aujourd’hui une destination touristique très prisée mais profite également d’une économie industrielle avec le centre spatial de Cannes-Mandelieu, une centaine d’entreprises liées au nautisme, et un réseau de PME-PMI au sein de six parcs d’activités. Réputée pour son tourisme d’affaires soutenu par un centre de congrès de 5000 mètres carrés, pour son pôle nautique et ses six ports de plaisance, la capitale du mimosa est desservie par l’autoroute, par le train grâce à la gare TGV de Cannes à 7 km, à une demi-heure de l’aéroport international de Nice Côte d’Azur mais à deux minutes de celui de Cannes-Mandelieu.
Un environnement très prisé.
Au pied du massif de l’Esterel et surplombant le golfe de La Napoule, profitant de 1300 hectares de forêt et de 300 hectares d’espaces verts avec, notamment, les monts Turney ou San Peyre, les Mandolociens s’enorgueillissent de leurs quatre plages, du château et du casino. Dans une ville touristique qui abrite un parc immobilier composé à 40% de résidences secondaires et à 22% de maisons individuelles où se côtoient secteurs pavillonnaires et lotissements récents, habitat ancien et constructions rénovées ou modernes.
