Malakoff

Un site qui fut occupé dès l’époque gallo-romaine, réputé pour ses productions potières et ses vignes, possession de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Un village qui connut les affres de la guerre de Cent Ans quand les Bourguignons l’occupèrent, prospérant néanmoins de ses maraîchages, du vin et de l’élevage. A l’instar de nombreux bourgs de la région parisienne, Vanves abrita une forte activité de blanchisserie dès le XVIIIe siècle puis accueillit en 1846 un fort défensif pour protéger Paris de toute nouvelle incursion prussienne.

Fruit d’une page d’histoire.
Lors de la guerre de Crimée, sous Napoléon III, les troupes françaises remportèrent une importante bataille au cours du siège de Sébastopol en prenant d’assaut la tour Malakhov qui défendait la ville russe. Pour célébrer cette victoire, un certain Alexandre Chauvelot, propriétaire d’une vingtaine d’hectares sur les exploitations de pierres meulières d’un quartier baptisé Nouvelle Californie en hommage à la ruée vers l’or, eut l’idée de créer un jardin reconstituant la bataille impériale dont le fleuron était une copie de la tour Malakhov. Bientôt un quartier ouvrier allait s’y agréger, conservant le nom russe bien que la tour eut été détruite en 1870.

Une démographie stable.
Erigée en commune autonome en 1883, Malakoff profita de la révolution industrielle et de l’expansion de la capitale qui repoussait ses industries en périphérie. Une croissance qui fut pourtant mise à mal par la désindustrialisation de la seconde moitié du XXe siècle, contraignant la cité francilienne à répondre aux besoins urgents de logements d’après-guerre. Aujourd’hui, membre de Paris Métropole et de la communauté d’agglomération Sud-de-Seine qui soutient son développement économique, Malakoff reste une ville résidentielle à la démographie stable.

Une commune richement dotée.
Desservie par le métro parisien, les autobus de la RATP, le train, bénéficiaire des Vélib’ de Paris, fière de sa maison des arts installée dans un hôtel particulier inscrit aux Monuments Historiques, la commune met à la disposition des Malakoffiots des établissements scolaires jusqu’au lycée, professionnel en l’occurrence, mais aussi l’université Paris V René-Descartes et l’école nationale de la statistique et de l’administration économique, sans oublier le conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, un théâtre et un cinéma ainsi que multiples installations sportives.

Une ville résidentielle.
Malakoff bénéficie d’une indubitable qualité environnementale grâce à ses 49 hectares d’espaces verts soit près de 24% de la superficie de la commune. Une ville densément peuplée, à l’architecture diversifiée, sorte de 21e arrondissement de Paris, qui abrite un parc immobilier composé à 14% de maisons individuelles où se mêlent immeubles collectifs, quartiers pavillonnaires, maisons de ville de l’entre-deux-guerres et habitat du centre historique en cours de réaménagement.