Maisons-Laffitte
Un village qui se développa au fil des siècles pour devenir un grand domaine agricole, annexé au domaine royal puis confié à la maison de Poissy. Dévastée par la guerre de Cent Ans, la petite paroisse changea de mains au gré des successions et donations. Puis, au XVIIe siècle, le domaine ayant échu à la famille de Longueil, un château dessiné par François Mansart fut construit au centre d’un parc de 400 hectares tandis que le domaine était érigé en marquisat.
Un destin assumé.
Possession de la maison d’Artois, le domaine fut confisqué et vendu à la Révolution, puis revint au maréchal Lannes sous l’Empire avant d’être cédé à un banquier, Jacques Laffitte, qui entreprit d’urbaniser la ville pour en faire un grand centre équestre. Au début du XIXe siècle, le banquier lotit une partie du parc du château pour y construire maisons de plaisance et belles demeures, rapidement acquises par les bourgeois, notables et artistes parisiens, accolant son nom à celui de la ville pour transformer Maisons-sur-Seine en Maisons-Laffitte.
La cité du cheval.
Au milieu du XIXe siècle, Maisons-Laffitte dont les quatre cinquièmes du territoire appartenaient au château, comptait deux mille habitants, agriculteurs pour la quasi-totalité. Une terre agricole qui produisait céréales et maraîchages, de la vigne, exploitait un moulin à farine, puis profita de la création d’un champ de course. L’arrivée du chemin de fer favorisa l’éclosion d’un nouveau quartier autour de la gare, drainant une population moins fortunée, souvent employée dans les activités équestres. Aujourd’hui, hippisme et tourisme restent les ressorts économiques de cette commune résidentielle.
Un immobilier très prisé.
Desservie par le RER et le train, à 20 mn de Paris par la route, limitrophe de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, Maisons-Laffitte reste proche des pôles économiques de La Défense et de Cergy-Pontoise. Fière du parc de son château qui couvre plus de la moitié de la commune, elle offre aux Mansonniens au sein d’un secteur immobilier composé à 30% de maisons individuelles, d’innombrables équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et d’art dramatique, mais aussi un palais omnisports et un hippodrome bien sûr.