Loudéac
Quand commerce, agriculture et industrie se rejoignent.
Le destin de cet humble bourg du centre de la Bretagne se résume à peu de choses. En effet, situé au cœur de la forêt, il demeura à l’écart des grands conflits qui agitèrent la région, si ce ne furent quelques passages épisodiques de la soldatesque. Pourtant, le village prit de l’ampleur au fil du temps puisque, au tournant du XVIe siècle, il organisait déjà ses premières foires mensuelles, signe d’un commerce et d’une production agricole et artisanale vivaces. Période où s’implantèrent des manufactures de tissage de lin suite à l’arrivée d’artisans flamands qui apportaient avec eux un savoir-faire unique. Une industrie qui fut bientôt rejointe par une imprimerie et par de très nombreuses forges productrices d’outils en métal. Une bonne fortune qui fut néanmoins mise à mal par les guerres de Religion.
Le déclin du tissage.
Au début du XVIIe siècle, la seigneurie de Rohan fut érigée en duché-pairie qui se composa alors des fiefs de Rohan, de Pontivy, de Gouarec, des Salles et de Loudéac, ainsi que de la châtellenie de La Chèze. Loudéac connut prospérité et croissance démographique grâce à la vente de sa toile tissée, dite « de Bretagne », particulièrement prisée, et se dota d’une nouvelle église dédiée à saint Nicolas. À la Révolution, la commune devint chef-lieu de district mais se distingua pour avoir été à la source de la révolte des paysans bretons de 1792. Au début du XIXe siècle, l’industrie du tissage périclita et les Loudéaciens se tournèrent principalement vers l’agriculture, avec maraîchages et production de pommes.
Une indéniable attractivité.
Si le désenclavement progressif par la route de cette Bretagne profonde allait favoriser le négoce, surtout vers Saint-Brieuc, Quintin, Moncontour et Lamballe, cela ne suffit pas à relancer l'expansion économique du lieu. Pourtant, à cette époque, le bourg et ses environs immédiats qui comptaient près de 7000 habitants, put s’urbaniser avec, entre autres infrastructures, la construction d’un collège communal. Aujourd’hui, par sa démographie, Loudéac est la septième agglomération des Côtes-d’Armor et abrite la plus grande zone industrielle du département et d’importants secteurs commerciaux, ce qui explique sans nul doute son faible taux de chômage et son attractivité.
La ville du cheval.
Fière de son haras créé au XIXe siècle et de ses courses de chevaux, mais aussi de son Palais des Congrès et de la Culture, Loudéac a su préserver son patrimoine architectural, notamment religieux avec pas moins de sept chapelles. Par ailleurs, les Loudéaciens bénéficient d’un hôpital, d’établissements scolaires jusqu’au lycée, d’un cinéma, d’une médiathèque, d’une maison de la musique, et de multiples équipements sportifs dont un stade avec terrain d’honneur, un parc aquatique les Aquatides, et plusieurs gymnases et salles omnisports. Sans omettre, cité du cheval oblige, un centre équestre et un hippodrome !
Des terrains constructibles singulièrement bon marché.
Idéalement localisée au cœur de la Bretagne éternelle (à une demi-heure de Saint-Brieuc, à 45 mn de Vannes et Lorient, à 1 heure de Rennes, à 1 h30 mn de Quimper, à 1 h 45 mn de Brest et à 2 h de Nantes) et sur un territoire couvert de forêts sur près d’un tiers de sa superficie, Loudéac offre un cadre de vie privilégié. Labellisée trois fleurs, dotée de 28 hectares d’espaces verts, réputée pour le prix particulièrement attractif de ses terrains constructibles, la ville bretonne présente un parc immobilier composé à 70 % de maisons individuelles, de construction très récente pour l’e