Lons-le-Saunier
Si on ne sait guère de choses sur le bourg au cours du haut Moyen Age, la ville réapparut au tournant du millénaire, divisée en deux villages apparemment indépendants. Possession des seigneurs de Chalon pour l’un, de Henri de Vienne pour l’autre, ils bénéficièrent de chartes de commune qui leur assurèrent un essor économique.
Une ville révolutionnaire.
Malmenée par les troupes de Henri IV, Lons-le-Saunier subit bien d’autres dommages notamment lors de la guerre contre la Suède, mais aussi d’épidémies de peste puis, à la Révolution, de quelques révoltes paysannes qui conduisirent à l’incendie de châteaux alentour. Siège d’un tribunal révolutionnaire, la cité jurassienne vit l’arrestation de nombreux religieux, nobles ou fonctionnaires royaux, et changea son nom quelque temps pour Franciade. Ce fut au XVIIIe siècle que les activités salifères furent relancées puis, au siècle suivant, démarra un établissement thermal au sein d’un parc de sept hectares d’espaces naturels.
Touristique et industrieuse.
Au milieu du XIXe siècle, Lons-le-Saunier comptait neuf mille habitants environ et tira parti de la construction d’une nouvelle saline dont l’exploitation dura jusqu’après-guerre. Aujourd’hui, grâce à son thermalisme au sein d’une région de lacs, proche de la montagne, la ville est devenue touristique mais profite également de zones industrielle et commerciale avec agroalimentaire bien sûr, mais aussi aéronautique de loisir avec son aérodrome. Viticole, bénéficiant de sa proximité avec la Suisse, Lons-le-Saunier se montre bien desservie par un réseau autoroutier et ferroviaire avec, notamment, un projet de train LGV.
Patrimoine et équipements publics.
La patrie de Rouget de Lisle, mais aussi de… La Vache qui rit, recèle un important patrimoine historique en dépit des nombreux incendies et destructions qu’elle connut au fil de son histoire, avec, notamment, un hôtel-Dieu et son apothicairerie, l’église Saint-Désiré et sa crypte du XIe siècle, le beffroi du XVIIIe siècle, l’hôtel de ville, l’église des Cordeliers. Par ailleurs, musées d’archéologie, des Beaux Arts, profitent aux Lédoniens, à l’image de nombreux équipements dont un centre aquatique, un complexe sportif, un golf, un casino, mais aussi des établissements scolaires jusqu’au lycée et un centre hospitalier.
Un habitat pittoresque.
Préfecture du département du Jura, non loin de Dijon, Besançon, Bourg-en-Bresse, Lons-le-Saunier abrite un parc immobilier composé à 23% de maisons individuelles entre centre-ville rénové aux rues d’arcades et aux maisons du XVIIIe siècle, et ancien quartier vigneron aux maisons typiquement méridionales, lotissements récents dans une région touristique aux nombreux villages pittoresques.