Lognes
Une population qui ne résista pas aux grandes invasions et il fallut attendre le XVe siècle pour découvrir quatre lieux-dits sur le site de Lognes, chacun d’eux formant fief depuis la naissance du système féodal. Des seigneuries demeurées à l’écart des troubles qui agitèrent la région, protégées par leur situation au cœur de la forêt et par un château établi au Mandinet.
Des propriétaires célèbres.
Des fiefs qui passèrent de main en main au fil des siècles, dont certains propriétaires connurent la postérité comme Paul Scarron, premier mari de la marquise de Maintenon future épouse morganatique de Louis XIV, ou les époux Jacquemart-André qui fondèrent le célèbre musée parisien, ou encore la famille Menier, des industriels qui avaient fait fortune dans le chocolat. Lognes n’en demeura pas moins un petit bourg rural, subsistant de son agriculture et de l’exploitation du bois. A l’abri de la révolution industrielle, la cité marnaise ne comptait qu’une centaine d’habitants en 1830.
Au cœur de Marne-la-Vallée.
Ce ne fut qu’à la fin du XXe siècle que Lognes connut un réel essor économique et démographique grâce à la création de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, passant de 300 habitants à 15000 en une trentaine d’années seulement. Aujourd’hui, membre de l’agglomération du val Maubuée avec cinq autres communes, la cité francilienne abrite quatre zones d’activités regroupant près de 650 entreprises, et profite pleinement de l’expansion économique et démographique de la région parisienne.
Un environnement privilégié.
Desservie par le RER et par un très bon réseau routier dont les autoroutes A4 et A104, Lognes offre un environnement privilégié grâce à 15 hectares d’espaces verts et à cinq étangs artificiels, à ses nombreuses pistes cyclables aussi. Et met à la disposition des Lognots des établissements scolaires jusqu’au lycée, mais aussi plusieurs écoles supérieures, une annexe du conservatoire départemental de musique, de danse et d’art dramatique, un aérodrome de loisirs destiné à la formation et aux sports aériens, sans oublier les installations sportives avec le parc du Segrais, un stade d’athlétisme, un complexe de tennis.
Une architecture post-moderne.
Partie intégrante de Marne-la-Vallée, à 20 mn de Paris, Lognes a su échapper à la politique des grands ensembles pour favoriser les quartiers pavillonnaires et les petits immeubles collectifs, présentant l’image d’une architecture post-moderne. Et abrite un parc immobilier composé à 27% de maisons individuelles où se côtoient l’habitat du cœur historique de l’ancien village, des lotissements de la fin du XXe siècle ou encore des programmes de logements neufs répondant aux normes BBC.