Lodève
Romanisée, la ville connut une réelle prospérité avant que la chute de l’Empire ne la confronte aux invasions barbares et sarrasines. Très tôt christianisée, siège épiscopal au nombre des sept grands évêchés de la région, devenue comté au IXe siècle, Lodève changea de seigneur à plusieurs reprises pour finalement revenir à son évêque. Une ville qui s’enrichit très tôt de ses manufactures de draps de laine, dotée d’une cathédrale par le trentième évêque de la ville, Fulcran, qui reste aujourd’hui le saint patron de la cité.
Une ville de tisserands.
Lodève souffrit de la lutte entre Catholiques et Protestants lors des guerres de Religion, subissant sièges, attaques, massacres et dévastations, voyant son palais épiscopal rasé par le duc de Montmorency en cette fin de XVIe siècle alors que la population devenait de plus en plus sensible à la Réforme. Ville de tisserands, Lodève vit se multiplier les fabriques, profitant de la force hydraulique du cours d’eau puis, par la suite, des machines à vapeur. Au XVIIIe siècle, elle partagera avec les Gobelins le privilège d’une manufacture royale de tapisserie, mais ne sut profiter de la révolution industrielle tandis que le XXe siècle allait sonner le glas de l’industrie textile.
Administrative et artisanale.
Au milieu du XIXe siècle, devenue sous-préfecture de l’Hérault, Lodève comptait plus de dix mille habitants, conservant une industrie textile, fournisseur de l’armée jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, commerçant également savon, huile d’olive et eaux de vie. Après-guerre, elle profita quelques années de l’extraction minière mais demeura peu industrialisée. Aujourd’hui, dotée de zones d’activités économiques qui relèvent de la communauté de communes, d’un pôle des métiers d’arts, d’une manufacture nationale de tapis, Lodève profite par ailleurs de l’expansion de Montpellier.
Un riche patrimoine historique.
A deux heures et demie de Clermont et de Marseille, à trois heures de Barcelone, Lodève est desservie par l’autoroute Béziers-Clermont-Ferrand. Ville d’Arts et d’Histoire, la ville abrite un riche patrimoine dont la cathédrale gothique Saint-Fulcran, l’ancien palais épiscopal devenu hôtel de ville, le pont de Montifort du XIVe siècle inscrit aux Monuments Historiques, la tour des anciens remparts du XIVe siècle, le musée municipal dans l’hôtel particulier du cardinal de Fleury. Par ailleurs, les Lodévois profitent de nombreux équipements publics dont un centre équestre, un hôpital, une médiathèque, cinéma et théâtre, et des établissements scolaires jusqu’au lycée.
Entre mer et montagne.
Idéalement placée à une demi-heure de Montpellier et de ses infrastructures ferroviaires ou aériennes, à 80 km de la Méditerranée, à quelques encablures du lac du Salagou idéal pour les randonnées, les sports de glisse ou la baignade, Lodève dispose d’un parc immobilier composé à 5% de résidences secondaires et à 57% de maisons individuelles, mêlant maisons de ville et rues piétonnes en centre-ville, habitats collectifs et lotissements de construction récente, mais aussi grands ensembles en périphérie.