Livry-Gargan
Des peuplements disséminés qui disparurent peu ou prou lors des invasions barbares pour réapparaître au tournant du deuxième millénaire, fief d’une importante seigneurie nommée Livriacum. Possession d’Etienne de Garlande qui prit le parti d’Amaury de Montfort contre le roi, le château de Livry-en-Aulnoye fut détruit par Louis VI. Un château qui fut relevé tandis que le village se protégeait derrière des murailles.
Au cœur d’une forêt sulfureuse.
Sous Philippe Auguste, une abbaye dédiée à Notre-Dame s’implanta à Livry, participant dès lors à l’essor économique et démographique du lieu, même si la forêt de Bondy conservait sa réputation sulfureuse, repaire de bandits de grands chemins. Le domaine passa de main en main au fil des siècles, et revint à la famille Sanguin au XVIe siècle, érigée en marquisat au siècle suivant alors que l’abbaye était dirigée par Christophe de Coulanges, oncle et tuteur de la future marquise de Sévigné qui y fit de nombreux séjours.
La naissance de Gargan.
Alors qu’un nouveau château était bâti au hameau du Rincis par Jacques Bordier, propriétaire de Bondy, le domaine revint à la princesse Palatine, au duc d’Orléans puis, après la Révolution, aux héritiers Sanguin et à Louis-Philippe. Au XIXe siècle, A la faveur de la révolution industrielle et du creusement du canal de l’Ourcq, Louis-Xavier Gargan y fit construire une importante usine de wagons citernes, donnant naissance à un quartier qui prit son nom. Démembrée pour permettre la création de la commune du Raincy, Livry connut en 1871 les exactions des Prussiens en route vers Paris.
A l’écart des grands ensembles.
A la fin du XIXe siècle, une petite station thermale fut construite mais ne rencontra pas le succès escompté tandis que les Livryens cultivaient le blé, les vignes, des arbres fruitiers, exploitant par ailleurs des carrières de gypse qui furent transformées par la suite en champignonnières. L’arrivée du chemin de fer favorisa l’essor de la commune qui adopta le nom de Livry-Gargan en juillet 1912. Une croissance qui s’accentua après-guerre même si la commune sut échapper à la politique des grands ensembles contrairement à ses voisines.
Résidentielle et dynamique.
Aujourd’hui, ville résidentielle dotée d’un important réseau de PME-PMI et d’un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel, Livry-Gargan conserve de nombreux atouts avec l’église Notre-Dame du XIXe siècle ou le musée d’histoire locale dans les vestiges du château. Et offre aux Livryens d’innombrables équipements avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire, un cinéma et de multiples installations sportives donc un golf 9 trous, un centre nautique et plusieurs stades.
Un environnement préservé.
A une dizaine de kilomètres de Paris, desservie par le RER et par les bus de la RATP, mais aussi par le tram-train du réseau Transilien, Livry-Gargan est une ville de pavillons et de petits immeubles collectifs, labellisée quatre fleurs, fière de ses 80 hectares d’espaces verts et de sa piste cyclable le long du canal de l’Ourcq. Et abrite un parc immobilier composé à 46% de maisons individuelles qui profite de nombreux aménagements des infrastructures publiques dans l’attente du métro automatique du Grand Paris Express.