Livron-sur-Drôme

Petit hameau bâti au pied d’un château fort, au sommet d’une colline, le fief dépendait de l’évêché de Valence sous la suzeraineté du Saint Empire romain germanique. Au début du XIV^e siècle, le bourg obtint une charte de commune qui lui permit un essor rapide bien que contrarié par les perpétuelles luttes de pouvoir et de territoires des seigneurs locaux, le contraignant à se protéger derrière des fortifications qui furent sans effet contre la peste qui décima sa population.

Sanctionnée par Louis XIII.

Le domaine revint au Dauphiné tandis que le développement de la bourgade se poursuivait jusque dans ses faubourgs, ce qui nécessita l’édification d’une nouvelle enceinte au XVI^e siècle.

Dans une région sensible à la Réforme, les guerres de Religion firent de nombreux dégâts et Livron vit ses défenses abattues sur ordre de Louis XIII qui entendait ainsi punir les villes huguenotes. Seule la tour du Diable échappa à la destruction.

A ces malheurs s’ajoutèrent les épidémies de peste, le passage incessant des troupes puis les désastres provoqués par la révocation de l’Édit de Nantes sous Louis XIV.

Une économie soyeuse.

Il faudra attendre le XVIII^e siècle et les prémices de la révolution industrielle pour que Livron recouvre sa prospérité d’antan par l’exploitation de la soie et son commerce.

D’autant que la construction du pont sur la Drôme la reliait directement à la Grande route royale.

Puis, au fil du temps, la ville basse prit le pas sur le village historique peu à peu abandonné par ses habitants. L’effondrement du marché de la soie fut compensé par l’industrie pharmaceutique et la cité drômoise ne souffrit guère de la désindustrialisation à la faveur d’une agriculture prépondérante.

Au cœur d’un espace économique.

Aujourd’hui, ville-centre du territoire et porte d’entrée du projet Biovallée, Livron espère consolider son expansion économique grâce à un important secteur commercial et artisanal, tout en tirant profit de son patrimoine pour favoriser le tourisme.

Les Livronnais bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège, d’une école de musique, d’un lieu de création et de diffusion culturelle (la maison Pignal au sein d’un grand parc), d’une médiathèque ainsi que d’équipements sportifs dont une piscine municipale.

Un immobilier de plus en plus prisé.

A une centaine de kilomètres de Lyon et de Grenoble, d’Avignon également, Livron-sur-Drôme se montre bien desservie par la route et le chemin de fer.

Une commune qui recèle de multiples atouts grâce à son vieux village perché sur les hauteurs avec ses ruelles et sa vue panoramique de la vallée de la Drôme sans omettre ses vastes espaces verts ou les rives de la Drôme qui attirent promeneurs, cyclistes et pêcheurs. 

Moyennant quoi, elle abrite un parc immobilier de plus en plus prisé, qui comporte près de 73% de maisons individuelles.