Lingolsheim
Lingolsvesheim apparut au XIIe siècle, possession des Hohenstaufen, une puissante famille du Saint-Empire romain germanique, vassale de la maison des Landsberg. Dont un descendant, Eberhard, de retour des Croisades, fit bâtir au XVe siècle trois grandes croix de cinq mètres de haut représentant le calvaire de Jésus Christ.
Un lieu de pèlerinages.
Un lieu qui abrita bientôt une chapelle, puis devint une destination de pèlerinage très prisée, notamment par les Strasbourgeois, jusqu’à la fin du XVIe siècle quand l’Eglise Réformée s’imposa dans toute la région. Période au cours de laquelle Lingolsheim déclina, victimes des jacqueries paysannes puis des affres de la guerre de Trente Ans. A la fin du XVIIe siècle, la région fut rattachée au royaume de France, et les Landsberg se convertirent au catholicisme, favorisant dès lors les pèlerinages au calvaire des Trois Croix, une destination encouragée par le pape Clément XIII.
Une ville qui s’urbanise.
A la Révolution, les biens ecclésiastiques furent vendus au titre des biens nationaux. Puis la région fut annexée à l’Allemagne suite à la défaite de 1870, ce qui n’empêcha pas Lingolsheim de s’urbaniser et de connaître un réel essor économique et démographique. Redevenue française à l’issue de la Grande Guerre, occupée et bombardée pendant la Seconde Guerre Mondiale, la ville alsacienne dut se reconstruire, cédant à la politique des grands ensembles typique de ces années d’après-guerre.
La cité du cuir.
Si Lingolsheim avait toujours vécu de son agriculture céréalière, du chanvre et du lin, du tabac, de l’élevage aussi, il fallut attendre le XIXe siècle pour qu’elle se développe. Grâce à la multiplication des tanneries qui firent de la ville une grande métropole du cuir, et à l’exploitation de sablières indispensables à la reconstruction de la région, sans oublier les cultures de fraises. Aujourd’hui, la ville alsacienne présente un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel au sein de plusieurs zones d’activités diversifiées.
Culturelle et sportive.
Desservie par le train mais également par le tramway strasbourgeois, Lingolsheim présente de réels atouts avec, notamment, les universités populaires européenne ou de la Krutenau, l’étang Zimmer ou la promenade du fort Joffre-Lefebvre. Et offre aux Lingolsheimois d’innombrables équipements avec des établissements scolaires jusqu’au collège mais aussi un site bilingue franco-allemand de la maternelle au collège, une maison des arts réunissant musique, danse, théâtre et arts plastiques, sans compter les installations sportives avec piscine, stades et gymnases.
Un immobilier profondément restructuré.
Limitrophe de Strasbourg, bénéficiaire d’une démographie largement positive depuis plusieurs années, Lingolsheim abrite un parc immobilier composé à 30% de maisons individuelles où se côtoient les maisons à pans de bois typiques de la région, des constructions récentes et des dizaines de jardins familiaux, des grands ensembles entièrement rénovés ou encore des lotissements répondant aux normes BBC.
