Limours
...et devenir une paroisse au tournant du millénaire. Subsistant de cultures vivrières, de commerce aussi grâce à sa situation géographique, le territoire de Limours s’agrandit à mesure que les forêts alentour furent défrichées, entraînant l’installation d’autres ordres monastiques. Un village qui n’était pas fortifié, obligeant dès lors ses habitants à se réfugier dans les châteaux voisins en cas de menaces.
Une ville de commerce.
Possession de plusieurs seigneuries aux temps féodaux, temporairement occupée par les Anglais, Limours fut achetée au dernier quart du XIVe siècle par la couronne de France, puis dévastée et pillée au cours de la guerre de Cent Ans avant de renaître à la fin du XVe siècle. Par la suite, devenue possession de la duchesse d’Etampes, un château y fut construit, et Limours connut une nouvelle prospérité grâce à ses foires commerçantes, une croissance mise à mal tout au long de ce XVIe siècle par les pillages récurrents de la soldatesque en mal d’engagement. Finalement le château fut racheté par Richelieu qui en fit un lieu de villégiature, recouvrant paix et abondance jusqu’à la Révolution qui entraîna son démantèlement puis sa destruction au XIXe siècle.
Une urbanisation récente.
Jusqu’à la Révolution, avec une économie essentiellement agricole, Limours ne comptait que quelques centaines d’habitants. Et dut attendre la fin du XIXe siècle pour bénéficier de l’arrivée du chemin de fer, une ligne désaffectée au milieu du XXe siècle, et enfin s’urbaniser, profitant aussi de l’expansion industrielle de la capitale. Membre de la communauté de communes du pays de Limours, elle offre aujourd’hui un bassin d’emplois principalement tertiaires, et compte quelques entreprises sur son parc d’activité.
La campagne à deux pas de la capitale.
A une trentaine de kilomètres de Paris, à une vingtaine de kilomètres d’Orly, Limours conserve une démographie plutôt stable dans un environnement particulièrement vert entre terrains agricoles et bois. Abritant un patrimoine historique avec l’église Renaissance et le parc de l’ancien château, mais aussi des équipements publics comprenant des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre culturel avec salle de spectacle, des installations sportives, Limours offre un cadre de vie bucolique à deux pas de la capitale.
Un immobilier très bon marché.
Aux côtés de maisons du XVIe siècle, d’anciennes dépendances agricoles réhabilitées, de villas bourgeoises dans l’ancien parc du château de Valménil, d’un habitat des Trente Glorieuses, la ville s’est développée au cours des dernières décennies dans de nouveaux quartiers pavillonnaires et des lotissements de maisons individuelles qui composent aujourd’hui 78% du parc immobilier limourien, accessibles à l’achat à des prix moindres que ceux rencontrés dans la région.
