Lesparre-Médoc
Sous domination anglaise.
Ce ne fut pourtant qu’au XIe siècle qu’un bourg féodal prit forme autour d’un château fort. Un fief qui changea de mains à plusieurs reprises, en bute à des luttes de territoires entre Pierre de Bordeaux et le seigneur de Blanquefort notamment. Au XIIIe siècle, les seigneurs de Lesparre rendirent hommage aux rois d’Angleterre, ce qui ne facilita pas la stabilité des lieux. Deux siècles plus tard, alors que les Anglais étaient boutés hors de France, le seigneur de Lesparre fut banni et, accessoirement, décapité en place publique à Poitiers.
Un chef-lieu de district.
Dépourvue de seigneur, la ville tomba aux mains de Routiers puis, ceux-ci délogés, et afin que cette situation ne se renouvelât pas, l’enceinte de la ville fut démolie sur ordre de Charles VII. Un malheur suivi au siècle suivant d’une épidémie de peste qui emporta les deux tiers des habitants. Le village tomba alors dans l’oubli, échappant aux ravages des guerres de Religion ou de la Fronde, pour parvenir à la Révolution sans dommages, non sans avoir asséché les marécages alentour. La commune nouvellement constituée fut érigée en chef-lieu de district pour devenir sous l’Empire l’une des sous-préfectures du département.
Une démographie croissante.
Au XIXe siècle, Lesparre s’agrandit en phagocytant les villages de Saint-Trelody et d’Uchs et connut un regain d’activité grâce à l’arrivée du chemin de fer et à la nouvelle vogue des bains de mer qui fit de cette région du bas-Médoc une destination touristique. Bombardée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, devenue Lesparre-Médoc dans l’entre-deux-guerres, la commune se reconstruisit et multiplia les lotissements ainsi que les infrastructures urbaines afin de répondre à une démographie croissante.
La capitale économique du Médoc.
Fière de son Salon des Entreprises, des Savoir-faire et de l’Avenir Médocains, le SESAM, mais aussi de sa foire aux vins régionaux, Lesparre-Médoc est aujourd’hui la capitale économique du Médoc grâce à de nombreux châteaux implantés sur le territoire de la commune, des domaines viticoles réputés dans le monde entier. Un centre administratif et d’activités tertiaires pour l’essentiel qui, à égale distance des façades fluviale et océane, ne connaît aujourd’hui qu’un tourisme de transit.
De nombreuses infrastructures publiques.
Fière de son donjon, vestige du château seigneurial bâti au début du XIVe siècle, qui abrite aujourd’hui un petit musée d’histoire locale avec outils anciens, tonnellerie et objets provenant de fouilles archéologiques, Lesparre-Médoc offre aux Lesparrains des établissements scolaires jusqu’au lycée, une clinique mutualiste, une bibliothèque intercommunale, un centre culturel et un cinéma, mais aussi de multiples installations sportives avec piscine couverte, tennis, terrains de football et de rugby, gymnase et même un hippodrome.
Une ville paisible au charme indéniable.
Située entre l'estuaire de la Gironde et l'océan Atlantique, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Bordeaux, Lesparre-Médoc constitue le parfait point de départ pour visiter aussi bien le Médoc viticole que le Médoc Bleu. Ville paisible au charme indéniable, desservie par le train mais aussi par un aérodrome que la commune partage avec Saint-Laurent-Médoc, la cité médocaine abrite un parc immobilier composé à 74% de maisons individuelles.