Les Pavillons-sous-Bois
Un domaine qui abritait alors un petit hameau dépendant de l’abbaye de Saint-Martin-des-Champs, subsistant de son agriculture mais aussi du commerce engendré par sa situation de carrefour entre Paris et Meaux, ou vers la Champagne. Dans cette forêt à la réputation sulfureuse, un chemin se divisait, au lieudit La Fourche, pour mener à la terre des Rincis sur laquelle un château somptuaire fut bâti par un conseiller d’Etat du roi, Jacques Bordier, également propriétaire du domaine de Bondy.
Un domaine démembré.
Par la suite, le château appartint successivement à la princesse palatine puis aux seigneurs de Livry avant d’être acheté en 1750 par le duc d’Orléans qui fit construire à l’intersection de la route, à La Fourche, deux pavillons de chasse qui marquaient ainsi l’entrée au château. Tandis que ce dernier ne résistait pas à la Révolution et à l’Empire, le domaine fut démembré tout au long du XIXe siècle pour finalement aboutir à la création de la commune du Raincy en 1869, et à la naissance d’un lotissement, Bondy-Forêt, dont l’arrivée du chemin de fer assura le succès auprès de travailleurs parisiens en mal de verdure.
Proche de grands bassins d’emplois.
Un lotissement qui conduisit à la création d’une ville nouvelle en 1905, Les Pavillons-sous-Bois, attirant par la modicité du prix de ses terrains une population de travailleurs modestes, tandis qu’usines et manufactures s’implantaient non loin du canal de l’Ourcq. Aujourd’hui, si Les Pavillons-sous-Bois abrite une zone industrielle et commerciale, La Poudrette, elle se montre également proche d’importants bassins d’emplois dont Roissy, Marne-la-Vallée ou La Plaine-Saint-Denis.
Un habitat subtilement réparti.
A une dizaine de kilomètres des portes de Paris mais aussi de l’aéroport de Roissy, desservis par les bus de la RATP et le tramway, les Pavillonnais profitent d’établissements scolaires jusqu’au lycée, d’un conservatoire municipal de musique, de danse et d’art dramatique, mais aussi des berges aménagées du canal. Par ailleurs, subtil mélange de pavillons et d’immeubles collectifs, de constructions récentes et de quelques belles résidences du début du XXe siècle, le parc immobilier de Les Pavillons-sous-Bois se compose de 49% de maisons individuelles.