Les Houches
Les Houches était née. Un village bientôt protégé par un humble château et quelques murailles, ce qui permit aux Houchards de connaître une réelle prospérité grâce à leur agriculture vivrière, l’élevage bovin, un peu d’artisanat, expliquant dès lors l’important patrimoine architectural religieux de sa région. Cependant, il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que le tourisme apporte au village sa manne, suivi un demi-siècle plus tard par la vogue des sports d’hiver. Au début du siècle suivant, les voies de communication s’améliorèrent, le chemin de fer parvint enfin à Chamonix puis aux Houches, entraînant une fulgurante progression de l’immobilier due à la ruée vers l’or blanc dont toute la Savoie allait bientôt bénéficier.
Une ville de tourisme.
Evidemment, à l’image de la plupart des stations de ski alpines, l’industrie fut quasiment inexistante aux Houches et on ne dépassa l’économie vivrière qu’au milieu du XXe siècle avec l’équipement en remontées mécaniques des pistes de ski nouvellement aménagées. Aujourd’hui, en dehors des secteurs servant le tourisme, quelques PME subsistent sur le territoire de la commune aux côtés de l’artisanat et du commerce.
Un domaine skiable incomparable.
Car Les Houches offre un domaine skiable incomparable dont certaines pistes font l’objet de courses de la coupe du Monde, mais aussi un snowpark pour la glisse free style, et des sentiers réservés au ski de fond. Sans compter qu’il est loisible de rejoindre à ski d’autres domaines. Mais la station reste également attractive en été grâce à sa situation privilégiée au pied du Mont-Blanc, départ de longues randonnées en haute montagne. Et mérite la visite de son patrimoine historique avec l’église baroque Saint-Jean-Baptiste du XVIIIe siècle, la statue monumentale du Christ Roi, la chapelle Notre-Dame du Lac du XVe siècle parmi bien d’autres oratoires et chapelles.
Un vrai village.
A l’image des nombreux hameaux typiques alentour, Les Houches n’est pas une construction artificielle prévue uniquement pour le plaisir des skieurs. Mais un vrai village même si aujourd’hui il comporte 64% de résidences secondaires et 43% de maisons individuelles, répondant ainsi à ce que que doit être une station de sports d’hiver.