Lège-Cap-Ferret
Après la conquête romaine qui favorisa l’émergence de villages sur le littoral, les invasions barbares déferlèrent en Aquitaine, désertifiant peu ou prou la contrée. Qui renaquit pourtant au tournant du deuxième millénaire, à l’instar du hameau de Cazaux, prémices du captalat de Buch. Au sein de la Guyenne, La Teste fut sous domination anglaise du XIIIe au XVe siècles, revenant à la France en 1451 alors que le modeste bourg ne comptait qu’une quarantaine de maisons.
Un modeste village de pêcheurs.
Dès le XVIe siècle, la résine des forêts d’épineux fut industrialisée et fit la prospérité des habitants de La Teste qui n’en subirent pas moins les vicissitudes de l’Aquitaine au fil des siècles. Grâce à une ordonnance de Louis XV, la pêche échappa enfin aux taxes des seigneurs de Buch, ce qui permit aux Testerins un nouvel essor économique. Après la Révolution, une forêt de pins maritimes fut plantée pour fixer les dunes alors que des pêcheries s’établissaient au hameau du Piraillan. Mais ce fut avec la construction de la ligne ferroviaire Bordeaux-La Teste que la situation se modifia drastiquement.
Un lieu de villégiature.
La Teste fut démembrée pour créer la commune d’Arcachon alors que le bassin attirait de plus en plus touristes et Bordelais en villégiature, et que les parcs à huîtres se multipliaient sous l’impulsion de Napoléon III. En 1860, le hameau de Lège comptait moins de 500 habitants et abritait un port et une forge, tirant profit du gemmage, la récolte de résine. Un bassin d’Arcachon qui voyait proliférer les belles villas des notables bordelais, bientôt suivis par les bénéficiaires des congés payés d’après-guerre.
Des hameaux hétérogènes.
Il fallut attendre 1976 pour que Lège se sépare de La Teste et devienne une commune autonome, composée d’une douzaine de hameaux dont Le Canon qui garde le souvenir d’une pièce d’artillerie, L’Herbe un quartier ostréicole, les ports de Piraillan, des Jacquets ou de La Vigne, ou encore les Jacquets ou Jane de Boy. Aujourd’hui, Lège-Cap-Ferret est membre du syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon qui favorise le tourisme et le développement économique, l’environnement et l’urbanisme.
En pays de Buch
Lège-Cap-Ferret réunit de nombreux atouts grâce à ses huit plages entre océan et bassin, à la réserve naturelle nationale des Prés Salés sur près de 500 hectares ou celle du Piraillan, sans oublier l’île aux Oiseaux toute proche. Et offre aux Ferretcapiens de multiples équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au collège, une médiathèque, 50 km de pistes cyclables, mais aussi des installations sportives qui font la part belle aux activités nautiques.
Entre océan et bassin.
Au cœur d’une nature préservée, Lège-Cap-Ferret abrite un parc immobilier hétérogène, composé à 67% de résidences secondaires et à 94% de maisons individuelles où se côtoient villas cossues et jolies maisons de vacances, maisons de pêcheurs ou d’ostréiculteurs, sans oublier les petits maisons à toiture terrasse imaginées dans l’entre-deux-guerres par Le Corbusier. Un habitat très prisé, au charme indéniable, dont les prix varient fortement d’un secteur à l’autre.