Le Plessis-Trévise
...changèrent de seigneurs à de nombreuses reprises jusqu’à ce que Louis de Bourbon, prince de Conti, les réunisse, empiétant quelque peu sur les villages de Villiers-sur-Marne, de la Queue-en-Brie et de Chennevières-sur-Marne pour en accroître le territoire. Un domaine qui fut acquis au titre des biens nationaux peu après la Révolution, puis racheté en 1812 par le maréchal Mortier, devenu duc de Trévise par la grâce de Napoléon, qui fit du domaine de La Lande sa résidence.
Un lieu de villégiature.
A la mort du maréchal d’Empire, au milieu du XIXe siècle, le domaine fut loti, le château et le parc étant achetés par un particulier tandis qu’un institut d’hydrothérapie se créait dans les dépendances du domaine. Puis, à la fin du siècle, suivant en cela une vogue qui toucha toute la région parisienne, le site du Plessis accueillit bourgeois et notables qui y construisirent de belles demeures, induisant l’implantation d’artisans et de commerçants.
Des bords de Marne très prisés.
Le petit village ne tarda pas à se développer grâce à l’arrivée du chemin de fer, et à l’attrait populaire des Parisiens pour le canotage, les promenades campagnardes et les guinguettes sur les bords de Marne. Un bourg qui réunissait maisons de plaisance, auberges et fermes qui obtint finalement le statut de commune en 1899 sous le nom de Le Plessis-Trévise. Après-guerre, les Trente Glorieuses conduisirent à la construction de grands ensembles dont la fameuse Cité de la Joie créée sous l’impulsion de l’Abbé Pierre, mais aussi de nombreux lotissements pavillonnaires.
Une ville résidentielle.
En moins d’un siècle, Le Plessis-Trévise était passée d’un bourg agricole comptant moins d’un millier d’habitants à une ville résidentielle dont l’économie reste aujourd’hui tertiaire pour l’essentiel. A une dizaine de kilomètres des portes de Paris, desservie par le RER, abritant une trentaine d’hectares de la forêt régionale du Plessis-Saint-Antoine et de sa ferme, la petite commune présente un parc immobilier composé à 36% de maisons individuelles et offre aux Plesséens de nombreuses infrastructures culturelles et sportives.
