Le Grand-Bornand
Des villages qui prospérèrent lors de la conquête romaine avant de connaître les invasions barbares, notamment burgondes, entraînant la désertification des lieux. Réapparus au tournant du millénaire avec la christianisation, soumis au comté de Genevois, ces hameaux subsistaient de cultures vivrières, de céréales et d’élevage.
Un territoire défriché par les moines.
Le territoire savoyard fut défriché par des moines, notamment ceux de l’abbaye d’Entremont installés au pied du Grand-Bornand qui tenait son nom de la rivière Borne. Un domaine féodal dépendant de la maison de Savoie qui fut érigée en duché au XVe siècle, théâtre de nombreuses occupations tout au long de son histoire, dépendant des richesses naturelles de ses vallées. Au XVIIIe siècle, objet de sempiternelles luttes de territoire avec La Clusaz, Le Grand-Bornand s’urbanisa peu à peu. Brièvement française à la Révolution jusqu’en 1815, la Savoie revint définitivement à la France en 1860.
Désenclavée par Napoléon III.
Au XIXe siècle, Le Grand-Bornand était un gros bourg alors que le siècle marquait un grand intérêt pour la Mer de Glace, le Mont Blanc et l’alpinisme. Un engouement qui fit de la Savoie un lieu de villégiature prisé par les grands de ce monde, enfin désenclavée grâce à Napoléon III. Un attrait touristique qui conduisit aux premières descentes à ski, dès 1907 au Grand-Bornand, pionnière de cette nouvelle activité sportive. L’après-guerre vit les premiers équipements de la station qui profita dès lors de ce nouvel or blanc pour devenir l’une des stations de montagne les plus prisées de la Haute-Savoie.
Fière de son Reblochon fermier AOC.
Aujourd’hui, première commune agricole du département avec 2400 hectares de surface utilisée et une soixantaine d’exploitations, fière de son Reblochon fermier AOC, Le Grand-Bornand est restée une station familiale au patrimoine préservé et authentique, une station verte prisée par les touristes aussi bien l’été que l’hiver. Et abrite près de 100 kilomètres de pistes de ski alpin sans compter les circuits de ski de fond.
Un environnement idéal.
A 35 km de l’aéroport et de la gare d’Annecy ou à 50 km de l’aéroport international de Genève, desservie par les autoroutes A40 et A41, Le Grand-Bornand a su préserver son patrimoine avec l’église Notre-Dame de l’Assomption du XIXe siècle, de nombreux oratoires, croix et chapelles, sans oublier la maison du patrimoine dans une ferme traditionnelle du début du XIXe siècle classée aux Monuments Historiques. Et met à la disposition des Bornandins de nombreuses installations sportives avec équitation, golf, centre aquarécréatif, patinoire, mais aussi cinémas et salle de spectacles.
Un village de charme.
Au cœur du massif montagneux des Aravis, entre Suisse et Mont-Blanc, Le Grand-Bornand se partage entre le bourg à 1000 mètres d’altitude et Chinaillon située à 1300 mètres, et abrite un parc immobilier composé à 80% de résidences secondaires et à 56% de maisons individuelles où se côtoient des centaines de chalets du début du XXe siècle, quelques bâtiments du XVIIe siècle et des constructions récentes qui respectent l’architecture traditionnelle du lieu.
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