Le Creusot
Les houillères du Creusot.
Depuis longtemps déjà, les habitants du cru avaient découvert l’épaisseur de houille qui recouvrait le sol pour en extraire de quoi se chauffer. Mais il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que le village du Crozot se développe grâce à l’implantation d’une fonderie royale de canons, une manufacture qui nécessitait de puissantes ressources calorifères que venaient alimenter les mines alentour. Une industrie bientôt rejointe par une verrerie royale mais qui périclita avec la fin des guerres napoléoniennes.
La dynastie Schneider.
En 1836, deux frères, Adolphe et Eugène Schneider reprirent en main le complexe industriel et installèrent leur famille dans l’ancienne cristallerie de Marie-Antoinette. Deux ans plus tard, devenu un centre métallurgique, le Creusot donna naissance à la première locomotive de fabrication nationale avant de fournir des moteurs pour différentes lignes de chemin de fer ou encore des bateaux à coque métallique. La réputation du lieu devint rapidement internationale et l’agglomération connut une forte croissance démographique avec l’arrivée d’ouvriers de Bourgogne, de Franche-Comté, du Morvan puis de tout le territoire français jusqu’à compter près de 10 000 ouvriers sur les 23 000 âmes recensées en 1875.
Industrielle et touristique.
Devenue chef-lieu de canton en 1868, Le Creusot prospéra à l’heure du paternalisme régnant quand les ouvriers étaient logés par l’entreprise et bénéficiaient du secours médical, d’un hôpital, d’écoles, et même d’une église bâtie grâce aux fonds des actionnaires de la société. Aujourd’hui, Le Creusot est restée une ville productive en dépit de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle à la faveur de grands groupes qui s'y sont installés et joue par ailleurs la carte du tourisme, faisant valoir la réelle richesse culturelle de la cité.
Toutes les infrastructures d’une grande ville.
Les Creusotins sont fiers de leur histoire et de ses vestiges dont la cristallerie transformée en musée, la bibliothèque abritée dans la fabrique de locomotives, l’hôtel-Dieu de la fin du XIXe siècle aujourd’hui hôpital, sans omettre leurs quatre églises. Et bénéficient par ailleurs d’une vaste offre culturelle dont un conservatoire, un espace de musiques actuelles, une scène nationale, l’Arc, une médiathèque ou encore un atelier d’arts plastiques. La commune dispose d’un système scolaire complet jusqu’à une antenne de l’université de Bourgogne et d’innombrables équipements sportifs avec, entre autres, piscine et piste de kart.
Une destination attrayante au cœur de l’Europe.
A 160 km de Lyon, non loin de Dijon, labellisée trois fleurs grâce notamment au parc du château de la Verrerie qui s’étend sur 28 hectares, Le Creusot est parfaitement desservie par la route et par le train avec le TGV qui la place à 1h30 de Paris. Une ville au passé industriel certes mais prisée pour son calme et la campagne environnante, l’hospitalité chaleureuse de ses habitants, pour ses commerces aussi, qui se montre attrayante à de nombreux égards par sa situation au cœur de l’Europe. Elle accueille ainsi une population toujours plus importante au sein d’un parc immobilier composé à 36% de maisons individuelles.