Le Cannet
Et profitèrent du sol propice à la culture des oliviers, baptisant le lieu Olivetum, un bourg destiné à une belle prospérité. Mais comme toute la Provence, la ville connut aux premiers siècles invasions, christianisation, luttes de pouvoir seigneuriales, suivies d’une période d’obscurité au haut Moyen Age, avant que l’implantation d’ordres monastiques ne participent du développement de la région au tournant du millénaire.
Un haut lieu de villégiature.
Au XVe siècle, rattachée à la France comme tout le territoire provençal, Le Cannet vit se multiplier les hameaux de paysans, autant de sites prospères, certes, mais fragilisés par l’absence de ville fortifiée et de moyens de défense. Une croissance économique et démographique qui se poursuivit jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle les Cannetans subirent la pression des puissantes voisines d’alors, Mougins et Cannes. Au siècle suivant, à l’image de toute la Côte d’Azur, Le Cannet bénéficia de la vogue des bains de mer qui attira dans un premier temps les grands de ce monde, s’étendant au-delà de ses faubourgs, créant de nouveaux quartiers, puis à une époque plus récente, une population bénéficiaire des congés payés qui firent de la ville un haut lieu de villégiature.
Un exceptionnel panorama.
A seulement deux kilomètres des plages, situés sur des hauteurs qui offrent un panorama remarquable sur le bord de mer, les Cannetans bénéficient d’un cadre de vie exceptionnel entre vergers d’orangers, oliveraies et un patrimoine architectural particulièrement présent dans le vieux Cannet. Eglise Sainte-Catherine et chapelle Notre-Dame-des-Anges du XVIe siècle, la place Bellevue du XIXe siècle, les jardins du Tivoli, la tour des Danys, autant de lieux chargés d’histoire qui agrémentent la ville. A deux pas de Cannes, Le Cannet profite de toutes les infrastructures de la grande ville voisine sans en connaître les inconvénients, avec TGV et aéroport à quelques kilomètres seulement.
Centre historique et quartiers récents.
Muse des grands peintres auxquels la ville rend hommage notamment à travers le musée Pierre Bonard et les nombreux ateliers de peintres de son centre historique, Le Cannet abrite un habitat ancien typiquement provençal fait de ruelles agrémentées de belles demeures bourgeoises mais aussi de maisons de ville au crépis ocre. Composé à 17% de résidences secondaires et à 16% de maisons individuelles, la ville mêle résidences de standing, villas souvent dotées de piscines, des secteurs résidentiels davantage urbanisés et des quartiers récents pour des prix comparables à ce qui se pratique habituellement dans la région.
